Ils ne manquaient pas de (cruelle) imagination dans le temps !!
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Ils ne manquaient pas de (cruelle) imagination dans le temps !!
Voici deux modes de châtiments très singuliers du vieux temps. Notre gravure est la meilleure explication que l’on puisse donner du premier, appelé la Chemise d’ivrogne.
Un baril était défoncé d’un côté et percé de trous où le délinquant passait sa tête et ses deux mains ; son corps, jusqu’aux genoux, était emprisonné à la place du vin qui lui avait fait commettre sa faute, et on le promenait, ainsi accoutré, dans les rues de la ville, plus ou moins longtemps, suivant que son ivrognerie avait été plus ou moins bruyante ou offensive.
Le second instrument de punition, beaucoup plus cruel est cité par le capitaine Grose dans le second volume des Antiquités militaires. Appelé la Pirouette, c’était une grande cage de fer placée verticalement sur deux pivots, et exposée dans les carrefours et dans les camps. On y enfermait surtout les querelleurs et les vivandières. Tout passant pouvait faire tourner la cage. Les vertiges, les maux d’estomac, et quelquefois la mort, étaient les conséquences de ce supplice, qui a quelque rapport avec l’ancien pilori.
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Un baril était défoncé d’un côté et percé de trous où le délinquant passait sa tête et ses deux mains ; son corps, jusqu’aux genoux, était emprisonné à la place du vin qui lui avait fait commettre sa faute, et on le promenait, ainsi accoutré, dans les rues de la ville, plus ou moins longtemps, suivant que son ivrognerie avait été plus ou moins bruyante ou offensive.
Le second instrument de punition, beaucoup plus cruel est cité par le capitaine Grose dans le second volume des Antiquités militaires. Appelé la Pirouette, c’était une grande cage de fer placée verticalement sur deux pivots, et exposée dans les carrefours et dans les camps. On y enfermait surtout les querelleurs et les vivandières. Tout passant pouvait faire tourner la cage. Les vertiges, les maux d’estomac, et quelquefois la mort, étaient les conséquences de ce supplice, qui a quelque rapport avec l’ancien pilori.
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damau- Ecuyer
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Re: Ils ne manquaient pas de (cruelle) imagination dans le temps !!
Je vois que tu as les memes lecture que Khaleesi. Je ne suis pas sur que nous nous soyons vraiment plus civilisé depuis cette époque.
Re: Ils ne manquaient pas de (cruelle) imagination dans le temps !!
Dans le midi, la femme adultère et son amant étaient condamnés à traverser la ville tout nus avant d'être fouettés.
Curieusement, la peine de mort était plus rare au Moyen-Age qu'aux XVIIème ou XVII^ème siècles.
Curieusement, la peine de mort était plus rare au Moyen-Age qu'aux XVIIème ou XVII^ème siècles.
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Huic superes tu qui superes successor honoris ;
Degener es si degener a laude prioris.
Epitaphe du roi Louis VII.
Le Nain- Moderateur
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Re: Ils ne manquaient pas de (cruelle) imagination dans le temps !!
Fallait mieux aller dans la cage plutôt que se faire empaler comme un vulgaire jambon... Ils avaient un peu d'imagination à l'époque !
Invité- Invité
Re: Ils ne manquaient pas de (cruelle) imagination dans le temps !!
Le Nain a écrit:Dans le midi, la femme adultère et son amant étaient condamnés à traverser la ville tout nus avant d'être fouettés.
Curieusement, la peine de mort était plus rare au Moyen-Age qu'aux XVIIème ou XVII^ème siècles.
En faisant de la généalogie j'ai retrouvé, consigné par un curé en marge du registre paroissial des baptême, mariages et décès, le récit de faits qui concernait deux de mes ancêtres : Ils avaient été mariés tout à fait normalement par ce curé mais quelque temps après, certainement grâce à une "bonne âme" il s'est avéré qu'ils étaient cousins au troisième degré. Le curé avait immédiatement annulé le mariage de nos pauvres tourtereaux et les avaient condamnés à faire le tour du village avec un cierge allumé à la main en récitant des prières pour expier le crime de "fornication". Les pauvres fiancés avaient ensuite demandé à ce que l'évêque de Carcassonne examine leur cas. Celui-ci avait envoyé un prêtre de l'évêché faire une enquête généalogique sur les deux familles (ce qui m'a permis de remonter quatre générations sur cette branche en consultant les archives du dit évêché) et avait accordé la dispense de consanguinité.Du coup le curé avait "remarié" mes ancêtres ! J'ai eu chaud non ?
damau- Ecuyer
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Date d'inscription : 27/08/2014
Age : 74
Localisation : LES CORBIERES
Re: Ils ne manquaient pas de (cruelle) imagination dans le temps !!
Leur tort avait été de ne pas demander la dispense. Elle était assez libéralement accordée.
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Le Nain- Moderateur
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Age : 67
Re: Ils ne manquaient pas de (cruelle) imagination dans le temps !!
Je travaille aussi ma généalogie et je trouve cette histoire formidabledamau a écrit:Le Nain a écrit:Dans le midi, la femme adultère et son amant étaient condamnés à traverser la ville tout nus avant d'être fouettés.
Curieusement, la peine de mort était plus rare au Moyen-Age qu'aux XVIIème ou XVII^ème siècles.
En faisant de la généalogie j'ai retrouvé, consigné par un curé en marge du registre paroissial des baptême, mariages et décès, le récit de faits qui concernait deux de mes ancêtres : Ils avaient été mariés tout à fait normalement par ce curé mais quelque temps après, certainement grâce à une "bonne âme" il s'est avéré qu'ils étaient cousins au troisième degré. Le curé avait immédiatement annulé le mariage de nos pauvres tourtereaux et les avaient condamnés à faire le tour du village avec un cierge allumé à la main en récitant des prières pour expier le crime de "fornication". Les pauvres fiancés avaient ensuite demandé à ce que l'évêque de Carcassonne examine leur cas. Celui-ci avait envoyé un prêtre de l'évêché faire une enquête généalogique sur les deux familles (ce qui m'a permis de remonter quatre générations sur cette branche en consultant les archives du dit évêché) et avait accordé la dispense de consanguinité.Du coup le curé avait "remarié" mes ancêtres ! J'ai eu chaud non ?
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