Coutumes d'autrefois: le charivari.

Il était fréquent autrefois de se retrouver veuf ou veuve de bonne heure, et la tentation du remariage était fréquente. Il arrivait qu'un vieux barbon de 35 ans se remarie avec un tendron de 16 ou 17 ans. C'était vrai aussi pour une veuve, mais le marié était plus âgé.

La jeunesse du village organisait ce qu'on appelait un charivari, les musiciens du village se réunissaient sous la fenêtre des mariés, ceux qui ne savaient pas jouer d'un instrument prenaient des casseroles ou autres choses métalliques et faisaient un bruit d'enfer toute la nuit pour pourrir la nuit de noce des mariés. Il y eut des charivaris violents ou il y eut mort d'homme, le marié excédé lâchait parfois un coup de fusil.

La solution était de payer ceux qu'on savait les meneurs, soit en argent, soit en nourritures et surtout en vin, mais ça ne marchait pas toujours. Cette coutume a disparu au XIXème siècle.

Expression que j'ai parfois entendu dire il y a fort longtemps et qui a pratiquement disparu aujourd'hui pour laisser la place au mot bordel.

Je savais que c'était un synonyme de "bazar", mais j'ignorais les détails. Merci le Nain.

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C'était aussi le titre d'un journal qui eut son heure de gloire au XIXème siècle et au début du XXème.

je vois mal ce journal était pour la maudite somme de ?

25 centimes le numéro. C'est du luxe, un quotidien coûte à l'époque 5 centimes en général.

Le Nain a écrit:25 centimes le numéro. C'est du luxe, un quotidien coûte à l'époque 5 centimes en général.

pas journalier , mensuel ?

C'était un quotidien, mais son tirage était fort limité. On trouve les exemplaires sur Gallica.