anciens tremblements de terre
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anciens tremblements de terre
On parle beaucoup des tremblements de terre du Sud de la France, ou des Pyrénées.
Mais il y en a eu ailleurs de très forts :
A Tours en 1706, le curé de Langeais raconte : "La nuit du 6 septembre 1706, il a fait un tremblement de terre à Langeais si terrible et si épouvantable qu'il a quasi renversé toutes les maisons, le clocher de Saint-Jean en a été fendu et fort endommagé et des pierres d'une muraille de notre presbytère mesme en ont sorty tout le monde, en a esté dans une grande consternation."
A Bale, en 1356 : "En l'an de grâce 1356, le jour de la Saint-Luc, avant vêpres, il y eut à Bâle et dans ses environs jusqu'à une distance de deux milles un tremblement de terre qui provoqua la chute de nombreux bâtiments, églises et châteaux et la mort de nombreuses personnes. Les secousses se poursuivent dans la même journée et la nuit suivante avec une violence telle que les habitants fuirent la ville, s'installèrent dans les champs, dans les cabanes et les fermes pour de nombreux jours. Même les soeurs cloîtrées se rendirent dans un jardin appelé Vögelisgarten et restèrent là de nombreux jours, sous des cabanes avec de nombreuses autres personnes des deux sexes et, une fois retournées chez elles, vécurent encore longtemps dans la grange avant de réintégrer leur cloître. Au cours de cette même nuit, vers une heure, se déclara un incendie qui dura plusieurs jours et consuma presque toute la ville à l'intérieur des remparts. Les faubourgs furent épargnés. Le feu, propagé jusqu'à la cathédrale, fit s'embraser le clocher dans lequel se trouvait la grosse cloche et la détruisit, ainsi que les précieuses orgues, de cette maison de Dieu. Les tremblements de terre avaient été si violents que pas un seul bâtiment, notamment ceux construits en pierre, n'échappa à une destruction partielle ou totale. Là-dessus survint une troisième calamité: le lit de la Birs fut obstrué par les bâtiments détruits et l'eau s'infiltra dans les caves où la population avait stocké ses provisions et les gâta. Parmi les premières secousses, certaines avaient été si fortes que les cloches avaient sonné. Ainsi entendit-on sonner trois fois la cloche du cloître des frères prêcheurs sans que quiconque la remue ni ne la tire. Pendant une année, presque chaque mois, la terre trembla."
En Normandie, en 1750 : « Monsieur l’abbé Outhier, chanoine de l’église de Bayeux & correspondant de l’académie, nous a mandé que le 11 octobre on entendit sur le midi dans tout le pays compris depuis Cherbourg jusqu’à Avranches, un bruit sourd comme d’un tonnerre ou d’une décharge d’artillerie éloignée, ou enfin comme d’un écroulement considérable; ce bruit même se fit entendre jusqu’à Bayeux. Plusieurs personnes crurent, dans ce même temps, avoir senti une secousse ou une commotion dans la terre, c’était probablement un tremblement de terre, mais faible, qui ne dura que peu de minutes, & ne causa aucun dommage ».
A Bruxelles, 1640 : "Le troisième jour du mois d'apvril dudit an, environ les deux heures de nuict se fit un tremblement de terre par toute l'Europe que plusieures villes des Pais-Bas en eurent de la grande appréhension, signament à la ville de Bruxelles, capitalle de Brabant, que la plupart des habitans en furent grandement effaié, le jour ne pouvant luire et esclairer à temps assé à leur desir et souhait affin de pouvoir aller aux églises pour mander des confesseurs signament aux RR. PP. jésuites, selon que la presché en l'église abbatialle de St-Jean en Valentienne, le R. P. Bernard Jhallia, liègeois"
Mais il y en a eu ailleurs de très forts :
A Tours en 1706, le curé de Langeais raconte : "La nuit du 6 septembre 1706, il a fait un tremblement de terre à Langeais si terrible et si épouvantable qu'il a quasi renversé toutes les maisons, le clocher de Saint-Jean en a été fendu et fort endommagé et des pierres d'une muraille de notre presbytère mesme en ont sorty tout le monde, en a esté dans une grande consternation."
A Bale, en 1356 : "En l'an de grâce 1356, le jour de la Saint-Luc, avant vêpres, il y eut à Bâle et dans ses environs jusqu'à une distance de deux milles un tremblement de terre qui provoqua la chute de nombreux bâtiments, églises et châteaux et la mort de nombreuses personnes. Les secousses se poursuivent dans la même journée et la nuit suivante avec une violence telle que les habitants fuirent la ville, s'installèrent dans les champs, dans les cabanes et les fermes pour de nombreux jours. Même les soeurs cloîtrées se rendirent dans un jardin appelé Vögelisgarten et restèrent là de nombreux jours, sous des cabanes avec de nombreuses autres personnes des deux sexes et, une fois retournées chez elles, vécurent encore longtemps dans la grange avant de réintégrer leur cloître. Au cours de cette même nuit, vers une heure, se déclara un incendie qui dura plusieurs jours et consuma presque toute la ville à l'intérieur des remparts. Les faubourgs furent épargnés. Le feu, propagé jusqu'à la cathédrale, fit s'embraser le clocher dans lequel se trouvait la grosse cloche et la détruisit, ainsi que les précieuses orgues, de cette maison de Dieu. Les tremblements de terre avaient été si violents que pas un seul bâtiment, notamment ceux construits en pierre, n'échappa à une destruction partielle ou totale. Là-dessus survint une troisième calamité: le lit de la Birs fut obstrué par les bâtiments détruits et l'eau s'infiltra dans les caves où la population avait stocké ses provisions et les gâta. Parmi les premières secousses, certaines avaient été si fortes que les cloches avaient sonné. Ainsi entendit-on sonner trois fois la cloche du cloître des frères prêcheurs sans que quiconque la remue ni ne la tire. Pendant une année, presque chaque mois, la terre trembla."
En Normandie, en 1750 : « Monsieur l’abbé Outhier, chanoine de l’église de Bayeux & correspondant de l’académie, nous a mandé que le 11 octobre on entendit sur le midi dans tout le pays compris depuis Cherbourg jusqu’à Avranches, un bruit sourd comme d’un tonnerre ou d’une décharge d’artillerie éloignée, ou enfin comme d’un écroulement considérable; ce bruit même se fit entendre jusqu’à Bayeux. Plusieurs personnes crurent, dans ce même temps, avoir senti une secousse ou une commotion dans la terre, c’était probablement un tremblement de terre, mais faible, qui ne dura que peu de minutes, & ne causa aucun dommage ».
A Bruxelles, 1640 : "Le troisième jour du mois d'apvril dudit an, environ les deux heures de nuict se fit un tremblement de terre par toute l'Europe que plusieures villes des Pais-Bas en eurent de la grande appréhension, signament à la ville de Bruxelles, capitalle de Brabant, que la plupart des habitans en furent grandement effaié, le jour ne pouvant luire et esclairer à temps assé à leur desir et souhait affin de pouvoir aller aux églises pour mander des confesseurs signament aux RR. PP. jésuites, selon que la presché en l'église abbatialle de St-Jean en Valentienne, le R. P. Bernard Jhallia, liègeois"
Dernière édition par olivierh le Sam 13 Déc - 7:51, édité 1 fois
olivierh- Jedi
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Localisation : tahiti
Re: anciens tremblements de terre
Les éboulements furent parfois catastrophiques. Voici un récit de Grégoire de Tours relatant un éboulement qui se produisit dans le Valais (Suisse), et qui entraîna un Tsunami sur le lac de Genève dont les traces ont été retrouvées par des géologues récemment.
"Alors il apparut un grand prodige au fort du Tauredunum, qui était situé au-dessus du Rhône, dans la montagne. Après avoir fait entendre pendant plus de soixante jours une espèce de mugissement, cette montagne se détachant et se séparant d'un autre mont contigu, se précipita dans le fleuve avec les hommes, les églises, les richesses et les maisons, et, lui barrant le passage entre ses rives qu'elle obstruait, refoula ses eaux en arrière ; car cette région était enfermée de part et d'autre par les montagnes, du défilé desquelles s'échappe le torrent.
Alors, inondant la partie supérieure, ce dernier recouvrit et détruisit tout ce qui était sur les rives. Puis l'eau accumulée, se précipitant dans la partie inférieure, surprit inopinément les habitants, comme elle l'avait fait plus haut, les tua, renversa les maisons, détruisit les animaux ; et elle emporta et entraîna tout ce qui se trouvait sur ces rivages, jusqu'à la cité de Genève, par suite de cette subite et violente inondation. Il est rapporté que là l'eau s'amoncela de telle façon qu'elle entra dans la dite ville par dessus les murs.
Ce qui n'est pas douteux parce que, comme nous l'avons dit, le Rhône coule resserré entre les défilés des monts, et n'avait aucune issue par où ses eaux interceptées auraient pu s'échapper, et parce qu'il déborda par dessus la montagne abattue, et qu'ainsi il détruisit tout.
Après que cela se fut passé, trente moines vinrent au lieu où s'était écroulé le fort, et en fouillant la terre qui était restée après la chute de la montagne, il y trouvèrent de l'airain et du fer. Pendant qu'ils étaient ainsi occupés, ils entendirent le rugissement de la montagne comme auparavant. Mais comme ils étaient retenus par un excès de cupidité, une partie de la montagne qui ne s'était pas encore écroulée, tomba sur eux, les engloutit, les tua, et on ne les retrouva plus jamais."
"Alors il apparut un grand prodige au fort du Tauredunum, qui était situé au-dessus du Rhône, dans la montagne. Après avoir fait entendre pendant plus de soixante jours une espèce de mugissement, cette montagne se détachant et se séparant d'un autre mont contigu, se précipita dans le fleuve avec les hommes, les églises, les richesses et les maisons, et, lui barrant le passage entre ses rives qu'elle obstruait, refoula ses eaux en arrière ; car cette région était enfermée de part et d'autre par les montagnes, du défilé desquelles s'échappe le torrent.
Alors, inondant la partie supérieure, ce dernier recouvrit et détruisit tout ce qui était sur les rives. Puis l'eau accumulée, se précipitant dans la partie inférieure, surprit inopinément les habitants, comme elle l'avait fait plus haut, les tua, renversa les maisons, détruisit les animaux ; et elle emporta et entraîna tout ce qui se trouvait sur ces rivages, jusqu'à la cité de Genève, par suite de cette subite et violente inondation. Il est rapporté que là l'eau s'amoncela de telle façon qu'elle entra dans la dite ville par dessus les murs.
Ce qui n'est pas douteux parce que, comme nous l'avons dit, le Rhône coule resserré entre les défilés des monts, et n'avait aucune issue par où ses eaux interceptées auraient pu s'échapper, et parce qu'il déborda par dessus la montagne abattue, et qu'ainsi il détruisit tout.
Après que cela se fut passé, trente moines vinrent au lieu où s'était écroulé le fort, et en fouillant la terre qui était restée après la chute de la montagne, il y trouvèrent de l'airain et du fer. Pendant qu'ils étaient ainsi occupés, ils entendirent le rugissement de la montagne comme auparavant. Mais comme ils étaient retenus par un excès de cupidité, une partie de la montagne qui ne s'était pas encore écroulée, tomba sur eux, les engloutit, les tua, et on ne les retrouva plus jamais."
Le Nain- Moderateur
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Points : 4576
Date d'inscription : 18/04/2014
Age : 67
Re: anciens tremblements de terre
Moi j'ai souvenir dans le Maine et Loire, l'année cher plus mais il a duré de 2 seconde. Asse étrange comme sensation !!!
Bolderiz49- Page
- Messages : 1898
Points : 2540
Date d'inscription : 03/11/2014
Age : 49
Localisation : Pays de Loire
Re: anciens tremblements de terre
J'en ai vécu trois et tout ce que je peux dire c'est que malheureusement tu as à ce moment un profond sentiment d'impuissance en te disant que tu ne controles pas la situation en espèrant que cela n'ira pas plus loin.
Le plus meutrier en France , pas très loin de chez moi et très proche de chez notre ami Alain13.
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PAT13- Admin
- Messages : 6847
Points : 7519
Date d'inscription : 05/02/2014
Age : 69
Localisation : Marseille
Re: anciens tremblements de terre
je vais garder cette vidéo
Vernègues est à 3 km de chez moi et Lambesc à 10
Mallemort a moins morflé mais a eu beaucoup de dégâts quand même , les ferrailles en X pour renforcer les fissures dans les murs de la maison ou je suis né en témoignent toujours
moi j' en ai ressenti qu' un , il y a longtemps et c' était dans les pyrénées , celui d' Arette en 1967
je m' en souvient très bien , ça fait un drôle d' effet
c' est pour ça que j' ai fait ma maison sur des fondations qui supporteraient un immeuble , parce qu' un jour ou l' autre on y aura droit.....
Vernègues est à 3 km de chez moi et Lambesc à 10
Mallemort a moins morflé mais a eu beaucoup de dégâts quand même , les ferrailles en X pour renforcer les fissures dans les murs de la maison ou je suis né en témoignent toujours
moi j' en ai ressenti qu' un , il y a longtemps et c' était dans les pyrénées , celui d' Arette en 1967
je m' en souvient très bien , ça fait un drôle d' effet
c' est pour ça que j' ai fait ma maison sur des fondations qui supporteraient un immeuble , parce qu' un jour ou l' autre on y aura droit.....
Invité- Invité
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