Histoire d'araignée

les copaings

Je voudrais partager avec vous un récit réel d'une de mes avantures de ""  quand j'étais gamin "". Ce récit, je l'avais écrit sur un autre forum il y a pas mal de temps
L'histoire a refait surface, quand sur le parking ou je bossais, il y avait une épeires dans les buis , dèrrière ma voiture

Voici la demoiselle dans sa belle robe Photo prise avec un petit Nikon compact qui hélas m'a laché, je le trimballais dans ma saccoche, ou une de mes poches Il ne me quittait jamais, il était avec moi, partout ou j'allais

Vue de son dos et de son ventre

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Voilà, le décor est planté, Voici MON hiistoire que je rappelle est réelle


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Quand j'étais minot, aux environs de 5 / 7 ans ces araignées  étaient ma hantise.
Cette hantise qui tient tous les sens en éveil, tel les indiens d'Amérique

Donc, quand nous baladions dans les vignes, car, c'était là qu'elles avaient le chic de tisser leurs toiles entre les rangs de vigne, et moi, avec mon instinct naturel, je me retrouvait très souvent nez à nez avec la demoiselle Epeire, car c'est ainsi qu'elle s'appelle, et que partais en courrant à perdre haleine
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Car quand on est petit, on croit tout ce que nous raconte les grandes personnes.
''Prenez garde'' , qu'elles nous disaient, quand vous les voyez, faites un grand détour, car elles peuvent vous sauter dessus et vous mordre, de là vous empoisonner et ça peut aller jusqu'à la mort''
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He bien, quand un de notre petite troupe en voyait une, il donnait le signal d'alarme , que le monstre était là à l'agachon ( à l'affut pur les non méridionaux)  , prèt à nous dévorer tout cru, Et qu'allait dire nos parents, si on rentrait à la maison et qu'on était mort.??
ils nous donneraient une fessée, parce qu'on avait pas écouté les mises en garde des anciens???
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Et quelques années on passé, 9/ 10 ans on est légèrement plus grand, on retournait dans les vignes, mais, cette fois, ''ON ETAIT GRAND'' et courageux ( pas tant que ça) armé d'un bambou, assé long ( on est jamais assé prudent) donc, on rentrait dans les vignes et là c'était le grand face à face
Qui serait le vaiqueur, L'HOMME ou l'animal, ce montre qui hante nos terrains de jeux??
Et comme toujours, on tirait à la courte paille , le courageux du jour et bien souvent , je ne sais pas pourquoi, ça tombait sur moi.

Et armé de l'arme redoutable en bambou, pourfendeur d'ennemis et donnant pour quelques minutes, le titre honnorifique de '' qu'il est courageux'' mais quelques minutes seulement, et vous allez voir pour quoi
Je donnais un grand coup dans la toile, et on fuyait à grande enjambées, car toujours, comme par hasard, au moment ou le bambou entrait en contact avec les fils de soie de la toile qui réajissait comme un ressort ou une toile de trempoline, il y avait toujours quelqu'un de la bande qui avait vu l'araignée s'élever dans les air mais il ne l'avait pas vu retomber, et va-t-en savoir qui serait le casse croute de l'animal qui serait la cause d'une mort annoncée et d'une rouste programmée
Et ou le titre de courageux ne tient plus que par .........un fil
Il y a toujours un de vos copains qui dit
Putaing ( avec l'accent) Quest-ce que tu as tappé fort!
Là gonflement de poitrine , c'est concécration, je suis le roi des courageux
Mais ça retombe aussitôt
_Tu aurais du t'approcher plus
_Ouai, mais t'as pas vu comme elle est grosse?
_Je t'avais dit de prendre un bambou plus long, et de plus tu n'as pas tappé assé fort, et maintenant on sait pas ou elle est, si ça se trouve elle nous surveille, alor que c'est toi qui a voulu la tuer elle risque de m'attaquer et patati et patata;;; ( un peu comme l'histoire du belge et des touristes français qui sont au bord d'une rivière à crocodile, et là, un français jette des cailloux sur les crocos, jusqu'à ce qu'un des bestiaux, leur fonce dessus, Tout le monde par en courrant sauf le Belge et tout le monde l'encourage à courrir et réponse du Belge
Ca n'est pas moi une fois, qui est jeté le caillou ( avec l'accent c'est mieux)
Que finalement on repartait tout penaud, le Monstre n'était pas vaincu et il sera là pour nous barrer encore notre route lor de notre prochaine virée punitive

Et les années on passées, cette fois on a du duvet , là ou plus tard, j'aurais la moustache, Et toujours dans les vignes, mais cette fois les filles nous accompagnent, On est tous courageux, même pas prévue de bambou, on improvisera sur le terrain
Arrivé devant le filet de la Belle, les filles , ces chochottes, en poussant des cris, et se protégeant du mieux qu'elles peuvent, c'est à dire en mettant une de leur copine devant elle, tel un barage infranchissable, et à son tour c'est le barage infranhissable qui à son tour hurle, et passant derière la copine qui était derrière elle et comme ça pendant un moment, jusqu'à ce qu'un '' courageux', alors là tous les garçons étaient courageux, plus de tirage au sort, le plus prêt de l'animal se saisissait d'un morceau de sarment de vigne, et délicatemet il décrochait les fils qui étaient ligaturés sur un côté du rang de vigne et rabattait le tout, sur le rang opposé, et là, les filles, tout en se méffiant, quand même ( on n'est jamais assé prudent) poussait un '''' de soulagement, et des ''qu'il est courageux''
Et là un peut bouffon, en restant foncièrement (faut) modeste,
_ C'est rieng (toujours avec l'accent) on a pas peur de ces bêtes, on fait ça depuis qu'on est minot ( mais on ne leur dit pas qu'il nous a fallu 10ans pour comprendre qu'elles ne nous on jamais voulu de mal

Aujourd'hui, quand je me balade, avec ma Mimi, mes petits enfants, ou avec mes petits neuveux et nièces, je leur montre toutes ces beautés, leur explique leur mode de vie, qu'il faut les respecter, s'il en on vraiement peur, de juste les contourner
Et souvent je leur raconte, mes 'Aventures avec les Araignées' et il y en a toujours un ou une qui dit, Mais Papy ou tonton, tu nous l'a déjà raconté celle là, on en veut une autre et il m'arrive dans raconter tout droit sortie de mon imagination, et une petite voix de mon auditoire se fait entendre
_Tu n'en as jamais eu peur Papy ou tonton?? que tu es courageux
Et là, vraiement, je reste modeste, Je dois avoir un petit sourire de bécasse,  car je sais au fond de moi,   que j'en avait peur moi aussi quand j'avais leur age


Quelques autre cliché de la demoiselle épeire

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Merci LUG pour le récit façon Lili des Bellons , je retrouve à travers tes écrits l'amour que je porte pour ma Provence et les histoires de ma jeunesse.

très jolie récit, et de formidable photos ,j'adore Merci LUG13,et Bravos.

les copaings
Merci pour votre passage et vos commentaires

On a tous des histoires, des aventures de prime jeunesse, de jeunesse et encore à mon age ( semi canonique ) il m'en arrive