Identification de médailles
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Polo31
PAT13
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LE FEU DE CAMP :: DETECTION :: MILITARIA
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Identification de médailles
Salut trouvé dans une ancienne grange 4 restes de médailles dans un triste état sûrement détruite volontairement. J'ai pu en identifier 2 assez facilement la n°1 et 2 , mais le reste des deux autres n°3 et 4 doit être plus difficile à faire malgré que je n'ai fait aucune recherche dessus. Je ne sais pas pourquoi je pense à des décorations (3 et 4) attribuées pour des opérations militaires menées par la France dans ses colonies ou protectorat , comme la médaille coloniale.
photo 1 croix de guerre 1914/1918
photo 2 médaille coloniale
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photo 3 et 4 ?
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photo 1 croix de guerre 1914/1918
photo 2 médaille coloniale
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PAT13- Admin
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Re: Identification de médailles
Super est vite fait ton id , merci.
PAT13- Admin
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PAT13- Admin
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Re: Identification de médailles
Après je ne sais pas si il y a des combattants tunisiens qui se sont battus avec nous lors de la ww1. Je vais demander à marcus camillus
Re: Identification de médailles
je pense que oui sachant que toutes les colonies française ont envoyé du monde pour combattrePolo31 a écrit:Après je ne sais pas si il y a des combattants tunisiens qui se sont battus avec nous lors de la ww1. Je vais demander à marcus camillus
TYTY- Chevalier
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L’armée d’Afrique
Ce terme concerne avant tout les unités crées en AFN. Elles ont comme point commun d’être nées de la conquête de l’Algérie dès 1830.
Les deux premières unités ont été le Zouaves et le Spahis.
Toutes les deux appartenaient à l’armée Turque du Dey d’Alger et se sont ralliées à la France dès la prise d’Alger en 1830.
Les Zouaves tiennent leur nom d’une tribut Kabyle : les Zouawa (au singulier Zouawi) qui ont fourni des troupes aux Turcs.
De 1830 à 1841 les Zouaves furent composés de volontaires indigènes encadrés par des officiers Français, puis à partir de 1841, d’européens vivant en Algérie.
Les Zouaves s’illustrèrent lors de la bataille de l’Alma et la prise de Sébastopol en Crimée. (Ce qui explique la présence d’une statue de Zouave sous le pont à Paris).
Les Spahis tiennent leur nom de la cavalerie auxiliaire Ottomane, qui dans l’ensemble de l’empire servait de renforts au Mamelouks (cavalerie régulière). Leur nom vient du Persan sipahi signifiant soldat, mais que l’on doit traduire par cavalier.
C’est Yousouf (Joseph Vantini) un jeune Italien de l’ile d’Elbe, enlevé par les barbaresques et islamisé, qui va aider les français, en 1831, à constituer un corps de cavalerie indigène. Il finira avec le grade de Général.
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En 1831, la France crée la Légion Etrangère, mais pour respecter le décret du roi, Louis –Philippe qui interdisait leur utilisation sur le sol métropolitain, implante la légion en Algérie.
Parallèlement, sont crées les régiments de Tirailleurs, sur le modèle de l’infanterie ottomane dont ils garderont l’uniforme et surtout la « Nouba », fanfare à la turque, avec « chapeau chinois » et précédée d’un bélier mascotte.
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Pendant la guerre de Crimée, les soldats Russes, bousculés vivement par les tirailleurs Algériens, les ont pris pour des Turcs et les ont appelés « Turco ». Ce nom leur est resté jusqu’en 1914.
Les troupes venant d’Algérie participèrent à la guerre de 1870.
Après la conquête de l’Algérie, puis le protectorat du Maroc et de la Tunisie qui suivirent, des unités de Spahis et de Tirailleurs furent constitués dans ces deux pays.
Lors de la première guerre mondiale, les unités Marocaines ne furent pas engagées car la pacification du pays était en cours.
Les régiments de Zouaves, de Tirailleurs avec aussi les Tirailleurs Sénégalais (ce terme englobe les Africains sub-sahariens), furent engagés en France sans toutefois constituer des Divisions spécifiques.
Mais il ne faut pas oublier que sur le front contre les Turcs en Syrie dans les Dardanelles leur présence fut précieuse.
Pendant la seconde guerre mondiale, dans la phase 39/40, des régiments entiers furent engagés dans la campagne de France, et la Légion se distinguât à Narvik.
Mais c’est dans la phase 42/45 que l’armée d’Afrique fut décisive, à compter du 8 novembre 1942, après le débarquement des alliés en Afrique du nord, les troupes françaises participent à la campagne de Tunisie contre Rommel, puis au débarquement en Italie, à la libération de la Corse.
Les troupes commandées par le général de Montsabert, en particulier les Goumiers Marocains et les Troupes de montagne venant d’Algérie et de Tunise vont s’illustrer dans la bataille de Cassino, en prenant les Allemands par le Garigliano, ce sont les mulets qui contrairement aux véhicules américains vont permettre de passer par les cols ce qui donnera l’avantage, et permettra d’ouvrir la route de Rome.
Sous le commandement des futurs maréchaux de Lattre de Tassigny et Alfonse Juin (né en AFN) ces troupes vont débarquer en Provence et libérer Marseille. Puis participer à la campagne de France et à la percée Rhin/Danube.
Les régiments de venant d’AFN seront pendant les deux guerres parmi les plus décorés, Légion d’Honneur, Médaille Militaire, Citations…
Que reste il aujourd’hui ? … La Légion Etrangère, le 1er Régiment de Tirailleurs, le 1er Spahis, le 1er Chasseur d’Afrique, quatre régiments d’Artillerie, un régiment du Génie et deux régiments du Train.
Le Maroc et l’Algérie ont conservé les Spahis.
Les deux premières unités ont été le Zouaves et le Spahis.
Toutes les deux appartenaient à l’armée Turque du Dey d’Alger et se sont ralliées à la France dès la prise d’Alger en 1830.
Les Zouaves tiennent leur nom d’une tribut Kabyle : les Zouawa (au singulier Zouawi) qui ont fourni des troupes aux Turcs.
De 1830 à 1841 les Zouaves furent composés de volontaires indigènes encadrés par des officiers Français, puis à partir de 1841, d’européens vivant en Algérie.
Les Zouaves s’illustrèrent lors de la bataille de l’Alma et la prise de Sébastopol en Crimée. (Ce qui explique la présence d’une statue de Zouave sous le pont à Paris).
Les Spahis tiennent leur nom de la cavalerie auxiliaire Ottomane, qui dans l’ensemble de l’empire servait de renforts au Mamelouks (cavalerie régulière). Leur nom vient du Persan sipahi signifiant soldat, mais que l’on doit traduire par cavalier.
C’est Yousouf (Joseph Vantini) un jeune Italien de l’ile d’Elbe, enlevé par les barbaresques et islamisé, qui va aider les français, en 1831, à constituer un corps de cavalerie indigène. Il finira avec le grade de Général.
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En 1831, la France crée la Légion Etrangère, mais pour respecter le décret du roi, Louis –Philippe qui interdisait leur utilisation sur le sol métropolitain, implante la légion en Algérie.
Parallèlement, sont crées les régiments de Tirailleurs, sur le modèle de l’infanterie ottomane dont ils garderont l’uniforme et surtout la « Nouba », fanfare à la turque, avec « chapeau chinois » et précédée d’un bélier mascotte.
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Pendant la guerre de Crimée, les soldats Russes, bousculés vivement par les tirailleurs Algériens, les ont pris pour des Turcs et les ont appelés « Turco ». Ce nom leur est resté jusqu’en 1914.
Les troupes venant d’Algérie participèrent à la guerre de 1870.
Après la conquête de l’Algérie, puis le protectorat du Maroc et de la Tunisie qui suivirent, des unités de Spahis et de Tirailleurs furent constitués dans ces deux pays.
Lors de la première guerre mondiale, les unités Marocaines ne furent pas engagées car la pacification du pays était en cours.
Les régiments de Zouaves, de Tirailleurs avec aussi les Tirailleurs Sénégalais (ce terme englobe les Africains sub-sahariens), furent engagés en France sans toutefois constituer des Divisions spécifiques.
Mais il ne faut pas oublier que sur le front contre les Turcs en Syrie dans les Dardanelles leur présence fut précieuse.
Pendant la seconde guerre mondiale, dans la phase 39/40, des régiments entiers furent engagés dans la campagne de France, et la Légion se distinguât à Narvik.
Mais c’est dans la phase 42/45 que l’armée d’Afrique fut décisive, à compter du 8 novembre 1942, après le débarquement des alliés en Afrique du nord, les troupes françaises participent à la campagne de Tunisie contre Rommel, puis au débarquement en Italie, à la libération de la Corse.
Les troupes commandées par le général de Montsabert, en particulier les Goumiers Marocains et les Troupes de montagne venant d’Algérie et de Tunise vont s’illustrer dans la bataille de Cassino, en prenant les Allemands par le Garigliano, ce sont les mulets qui contrairement aux véhicules américains vont permettre de passer par les cols ce qui donnera l’avantage, et permettra d’ouvrir la route de Rome.
Sous le commandement des futurs maréchaux de Lattre de Tassigny et Alfonse Juin (né en AFN) ces troupes vont débarquer en Provence et libérer Marseille. Puis participer à la campagne de France et à la percée Rhin/Danube.
Les régiments de venant d’AFN seront pendant les deux guerres parmi les plus décorés, Légion d’Honneur, Médaille Militaire, Citations…
Que reste il aujourd’hui ? … La Légion Etrangère, le 1er Régiment de Tirailleurs, le 1er Spahis, le 1er Chasseur d’Afrique, quatre régiments d’Artillerie, un régiment du Génie et deux régiments du Train.
Le Maroc et l’Algérie ont conservé les Spahis.
Marcus Camillus- Nouveau
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Age : 89
Re: Identification de médailles
Super intéressant ça..... cela fait partie des moments d'histoire que je ne connais pas du tout.
Un grand merci pour ce beau boulo
Un grand merci pour ce beau boulo
Re: Identification de médailles
effectivement tres interessant merci
TYTY- Chevalier
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Date d'inscription : 25/03/2014
Age : 66
Localisation : 14 vire
Re: Identification de médailles
Je suis allé à Cannakale, en Turquie cette année, grande ville à côté de la bataille des Dardannelles, où mon grand père a combattu. Ce fut un échec cuisant pour les alliés. D'une part les Austaliens et les Néo Zélandais qui débarquèrent sur la côte, et ne conquirent que quelques hectares, peut être 20 hectares, et perdirent des milliers d'hommes, (le 23 avril, jour de défaire est maintenant un jour férié dans leur pays) d'autre part les Anglais et les Français qui débarquèrent à la pointe du détroit, et n'occupèrent que la surface d'une commune. Les Turcs opposèrent une résistance farouche. Un musée présente, entre autres, des balles qui se sont tapées l'une dans l'autres, ou percées par une autre, une pièce d'or... Cette zone est un parc national, et la fierté des Turcs. En avril 2015, grandes célébrations pour le centenaire. Mon grand père envoyait des obus en Europe et en Asie, de l'autre côté du détroit depuis son poste de tir encore visible..
Me demander + de renseignements, photos
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Vidin- Nouveau
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Points : 63
Date d'inscription : 28/08/2014
Re: Identification de médailles
Moi je suis plus que preneur de ce genre d'histoire, si en plus tu as des photos n'hésite surtout pas. Merci en tout cas pour le partageVidin a écrit:Je suis allé à Cannakale, en Turquie cette année, grande ville à côté de la bataille des Dardannelles, où mon grand père a combattu. Ce fut un échec cuisant pour les alliés. D'une part les Austaliens et les Néo Zélandais qui débarquèrent sur la côte, et ne conquirent que quelques hectares, peut être 20 hectares, et perdirent des milliers d'hommes, (le 23 avril, jour de défaire est maintenant un jour férié dans leur pays) d'autre part les Anglais et les Français qui débarquèrent à la pointe du détroit, et n'occupèrent que la surface d'une commune. Les Turcs opposèrent une résistance farouche. Un musée présente, entre autres, des balles qui se sont tapées l'une dans l'autres, ou percées par une autre, une pièce d'or... Cette zone est un parc national, et la fierté des Turcs. En avril 2015, grandes célébrations pour le centenaire. Mon grand père envoyait des obus en Europe et en Asie, de l'autre côté du détroit depuis son poste de tir encore visible..
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Re: Identification de médailles
OK, j'ai des photos, et même des brochures en anglais. Je m'étais dit que j'irai la bas en vélo, et j'en ai fait les 2/3, et sur place, j'ai loué un vélo pour voir tous les sites, les cimetières, le cimetière français est mal indiqué. Nous avons perdu plusieurs bateaux et sous marin dans le détroit, dont le Bouvet, on peut trouver son histoire sur le net (il a sauté sur une mine). Donne moi ton mail, et n'hésites pas à me relancer si j'oublie.
Sinon, depuis Istanbul, il y a 5h de bus, et après il y a quelques rares bus, mais il vaut mieux louer un vélo ou auto. Dormir à Canakkale en Asie, et prendre le ferry 40mn pour revenir en Europe pour visiter. Les Turcs sont sympas.
Sinon, depuis Istanbul, il y a 5h de bus, et après il y a quelques rares bus, mais il vaut mieux louer un vélo ou auto. Dormir à Canakkale en Asie, et prendre le ferry 40mn pour revenir en Europe pour visiter. Les Turcs sont sympas.
Vidin- Nouveau
- Messages : 43
Points : 63
Date d'inscription : 28/08/2014
Re: Identification de médailles
Cette brillante idée était celle de Churchill, qui était premier Lord de l'Amirauté. Il a toujours aimé les stratégies périphériques pour attaquer l'adversaire le plus faible. Il a d'ailleurs récidivé en 1943 en envahissant l'Italie. A chaque fois, il est tombé sur un os. S'il est vrai que l'empire ottoman avait été battu dans toutes les guerres du XIXème siècle, sauf en 1853-1856 au moment de la guerre de Crimée, ce coup là, il tint bon, aidé par un état-major composé essentiellement d'Allemands, et par un général turc qui allait fonder la Turquie moderne, Mustapha Kemal, appelé ensuite Ataturk. Il s'en fallut de très peu pour que le plan réussisse.
Le Nain- Moderateur
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