Ma’a Tahiti

Ma’a Tahiti
L’heure du festin
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Pendant les fêtes de fin d’année, c’est l’occasion en Polynésie française de déguster un bon « ma’a Tahiti ». Le « ma’a Tahiti » est un repas copieux permettant de réunir les familles polynésiennes autour d’une grande tablée. C’est un moment de partage et de convivialité.

A la manière des anciens, le ma’a Tahiti se prépare à l’aide du « Ahi ma’a », le four traditionnel. Bien différent d’un four de cuisine habituel, le « Ahi ma’a » est en fait un trou creusé dans la terre et dans lequel est posé un tapis de bois. Ce bois est ensuite recouvert de pierres volcaniques poreuses qui une fois chauffées par le bois brûlé deviennent de puissantes sources de chaleur. A bonne température, les pierres sont alors recouvertes de feuilles de bananiers sur lesquelles est placée la nourriture,  emballée dans des feuilles bananiers et des feuilles de « Purau » tressées (Hibiscus taliaceus). Après cette mise en place, le trou est scellé avec de la terre ou du sable. Préparé ainsi, le four polynésien permet une cuisson des aliments à l’étouffé. Ici, la difficulté est de contrôler la chaleur du « Ahi ma’a », tout se fait au ressenti sans thermostat pour vous aider. La taille du four peut varier, il existe des fours capables de cuir la nourriture pour plus de 100 convives.

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A l’image d’une bonne raclette suisse, le ma’a Tahiti est un repas très généreux. Il est en réalité constitué de plusieurs plats différents. De ce fait, et au vue du système de cuisson utilisé, le ma’a Tahiti demande beaucoup de temps de préparation. C’est le repas de fête tahitien par excellence


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Le ma’a Tahiti se compose de féculents comme le Taro (madère), le Uru (fruit de l’arbre à pain), l’igname ou la patate douce. Il propose également du poisson et des viandes cuites, comme du porcelet ou de la chèvre. En guise d’entrée, vous savourerez le fameux poisson cru au lait de coco ou encore le Fafaru préparés à part. Les plats principaux sont variés. Vous pourrez déguster du Pua’a chou, du porc accompagné de chou. Vous gouterez au poulet Fafa, du poulet préparé avec de jeunes feuilles de taro comparables aux épinards. Et vous apprécierez du Pahua curry, de la chair de bénitier soigneusement épicée. Le ma’a Tahiti propose  également des desserts comme la banane fei, une race de banane à cuire, ou encore le Poe, une pâte à base d’amidon préparée avec de la banane, de la papaye ou du potiron. Que de bonnes choses à savourer et de nouvelles saveurs à découvrir.

Avec ce plat typique, les Polynésiens tirent au maximum profit de la nature qui les entoure. Les fruits, les légumes, les différentes viandes et poissons, tout est exploité pour ce festin. Un repas

à ne pas manquer lors de votre prochain passage dans leurs îles. Alors comme on dit chez eux,  » Tama’a Maita’i «  (Bon appétit).




Ahi ma’a », le four traditionnel.

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un ahima'a peut nourrir plus de 100 personnes. Lors d'un mariage où nous étions invités, sur l'île de Ua Pou, il y a eu environ 500 personnes. En plus du four tahitien, il y avait deux bœufs et 4 cochons à la broche. et la fête a duré 3 jours.
(les calédoniens font la même chose, et appellent ça le Bougnat)

olivierh a écrit:un ahima'a peut nourrir plus de 100 personnes. Lors d'un mariage où nous étions invités, sur l'île de Ua Pou, il y a eu environ 500 personnes. En plus du four tahitien, il y avait deux bœufs et 4 cochons à la broche. et la fête a duré 3 jours.
(les calédoniens font la même chose, et appellent ça le Bougnat)

j'imagine le, boulot que cela doit être la préparation et le reste.

Impressionnant et très astucieuse comme précéder, c'est un peu idem à une cuisson en papillote?

jojo36 a écrit:

olivierh a écrit:un ahima'a peut nourrir plus de 100 personnes. Lors d'un mariage où nous étions invités, sur l'île de Ua Pou, il y a eu environ 500 personnes. En plus du four tahitien, il y avait deux bœufs et 4 cochons à la broche. et la fête a duré 3 jours.
(les calédoniens font la même chose, et appellent ça le Bougnat)

j'imagine le, boulot que cela doit être la préparation et le reste.

Impressionnant et très  astucieuse comme précéder, c'est un peu idem à une cuisson en papillote?

pour cuire un bœuf, il faut s'y prendre la veille...les cuistots ont travaillé toute la nuit. Ca a fait du boulot...

La cuisson dans les feuilles de bananiers permet de garder les aromes, et en même temps, d'apporter de l'humidité pour éviter que la nourriture ne se déssèche. C'est donc mieux que l'alu. On rajoute même sur les cailloux chauffés, des morceaux de tronc de bananier qui sont gorgés d'eau et apportent de la vapeur d'eau pendant la cuisson.

sacré festin , sacré boulot .........

c'est très intéressant de partager ces coutumes. Merci de nous faire partager et voyager.

olivierh a écrit:

jojo36 a écrit:

olivierh a écrit:un ahima'a peut nourrir plus de 100 personnes. Lors d'un mariage où nous étions invités, sur l'île de Ua Pou, il y a eu environ 500 personnes. En plus du four tahitien, il y avait deux bœufs et 4 cochons à la broche. et la fête a duré 3 jours.
(les calédoniens font la même chose, et appellent ça le Bougnat)

j'imagine le, boulot que cela doit être la préparation et le reste.

Impressionnant et très  astucieuse comme précéder, c'est un peu idem à une cuisson en papillote?

pour cuire un bœuf, il faut s'y prendre la veille...les cuistots ont travaillé toute la nuit. Ca a fait du boulot...

La cuisson dans les feuilles de bananiers permet de garder les aromes, et en même temps, d'apporter de l'humidité pour éviter que la nourriture ne se déssèche. C'est donc mieux que l'alu. On rajoute même sur les cailloux chauffés, des morceaux de tronc de bananier qui sont gorgés d'eau et apportent de la vapeur d'eau pendant la cuisson.

je voie beaucoup de travail ,Oui mes en terminale je pense que la récompense est la au rendez-vous ?