quelques photos d'avions .

07-03-2016 : F-PRXY - cn 263 : Un petit peu de Châteauroux Villers pour changer avec ce Murphy Rebelle de retour d'une ballade d'une heure trente environ. Avion en kit conçu dans les années 1990 par Darryl Murphy et Dick Hiscock, l'un des concepteur du fameux Beaver, le Rebel est avant tout un avion de brousse parfait pour des opérations sur pistes courtes ou mal préparées. Celui ci, piloté par Guillaume Meton, fait partie de l'association Foug'Air et fut construit en 1994.

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4-03-2016 : F-WWKJ – cn 1715 : Enfin un beau soleil pour la sortie peinture du jour, malgré un vent frais soufflant du nord. Comme son titre l'indique, cet Airbus A330-300 rejoindra dans peu de temps la flotte de Scandinavian Airlines System, la plus grande compagnie aérienne de Scandinavie. Sa création remonte à 1946, sept ans après les premières négociations engagées entre les trois grandes compagnies nationales Suédoises, Norvégiennes et Danoises fondées dans les années 1920 et qui souhaitaient effectuer des vols transatlantiques communs afin de concurrencer les grandes compagnies Européennes naissantes. Malheureusement la seconde guerre mondiale suspendra cette démarche initiée par DDL (Danish Air Lines), DNL (Norwegian Air Lines) ainsi que ABA (AB Aerotransport), ce dernier sera d'ailleurs sévèrement impacté par la suspension de ses lignes vers Moscou et Berlin et laissera émerger la nouvelle compagnie nationale Suédoise nomée SILA (Swedish Intercontinental Air Lines) en 1943. C'est cette dernière qui reprendra les négociations avec la DDL et la DNL pour fonder la SAS qui démarrera ses opérations intercontinentales vers New York au mois de septembre 1946 avec des Douglas DC-4. Deux ans plus tard, la compagnie Suédoise AB Aerotransport fait son retour et intègre SAS pour gérer les opérations Européennes du groupe mais il faut bien comprendre que chaque compagnie opère encore pour son compte, au sein d'un groupe. Il faudra attendre l'année 1951 et la fusion des deux compagnies aériennes Suédoises, SILA et ABA, pour voir apparaître SAS en tant que compagnie, divisée cette fois en trois parties avec SAS Danemark (28,6%), SAS Norvège (28,6%) et enfin SAS Suède (42,8%), toutes détenue à 50% par des investisseurs privés et 50% par leurs gouvernements. En 1954 SAS lance la première ligne polaire de l'histoire avec un Douglas DC-6 reliant Copenhague à Los Angelès en passant par le Groenland. Cette liaison sera un atout majeur pour la compagnie et permettra d'ouvrir de nouvelles lignes depuis Copenhague, grâce à des tarifs défiant toute concurrence à l'époque et à l’expansion du tourisme Américain en Europe. Fort de ce succès, SAS ouvre trois ans plus tard une seconde route polaire vers le Japon et sa capitale cette fois, avec une étape à Anchorage en Alaska, même si le choix était de toute façon limité, suite à l'interdiction du survol de la Sibérie par l'Union Soviétique, et la fermeture de l'espace aérien de la république populaire de Chine à de nombreuses compagnies aériennes. SAS entre dans l'ère du jet en 1959 grâce à l’acquisition de la performante Caravelle conçue par Sud Aviation mais qui n'aura pas le succès escompté, la faute au constructeur Américain McDonnell Douglas. Peu à peu SAS étend son emprise sur les compagnies des pays Scandinaves et prend notamment le contrôle de Braathens et  Wideroe en Norvège, Linjeflyg et Skyways Express en Suède ou encore Cimber Air au Danemark. Durant les années 1990, SAS se tourne cette fois vers d'autres compagnies et achète des participations chez Air Greenland, BMI à hauteur de 20% et Spannair à 95%. En 1993 elle tente de s'associer à KLM, Austrian Airlines ainsi que Swissair pour une fusion exceptionnelle qui donnerait naissance à la plus grande compagnie aérienne Européenne. Ce projet baptisé Alcazar, prévoyait la suspensions des partenariats entre les compagnies Américaines et les principaux belligérants, chose que KLM et Swissair avaient dans un premier temps du mal à accepter. Cette dernière décidera finalement de mettre fin à sa coopération avec Northwest mais exige en contre partie que le siège de la future méga compagnie soit établi non plus à Copenhague comme prévu par SAS mais à Amsterdam, ainsi que l'attribution du nom Symphonie. C'est pourtant KLM qui mettra fin au projet, n'ayant pas réussi à obtenir le soutien des banques Néerlandaises, des constructeurs et des syndicats. SAS parviendra trois ans plus tard à fonder le groupe mondial Star Alliance aux côtés d'Air Canada, Lufthansa, United Airlines et Thai. La fin des années 2000 marquera un coup d'arrêt pour la compagnie Scandinave qui accuse le coup d'une politique attentiste alors que les low cost se développent vitesse grand V en Europe. Des mesures de réduction des coûts ainsi que l'augmentation du temps de travail mais surtout des réductions de salaires sont prises au début 2010, en grande partie à cause de la pression des banques, qui menacent de ne plus soutenir financièrement la compagnie. Les efforts engagés s’avèrent toutefois payants et en 2013 SAS enregistre ses premiers bénéfices depuis ses reformes. Cela lui permet d'annoncer la commande de huit A350-900 ainsi que quatre A330-300 pour un montant de 3,3Milliards $ permettant de remplacer à terme ses A340. Il s'agit donc du dernier des quatre A330-300 commandés par SAS et notons qu'il ne s'agit pas d'un A330-300 standard puisqu'il dispose d'une masse maximale au décollage accrue portée à 242 tonnes. Le premier exemplaire a été livré à Delta Airlines l'an dernier et sert, en plus d'avoir un rayon d'action de 500nm supplémentaires et de bénéficier d'une réduction de la consommation de carburant de près de 2%, de base aux futurs A330-800/900 NEO.

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25-04-2016 : 27 – cn 27 : Un petit touch de bon matin pour ce Falcon 50M récemment transformé à l'usine Dassault et en coopération avec le SIMMAD (Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense) afin d'effectuer des missions SURMAR. Construit en 1980, il fut exploité en grande partie par l'ETEC (Escadron de Transport, d’Entraînement et de Calibration) en tant que Falcon 50B avant d'être remplacé, ainsi que les trois autres exemplaires, par de nouveaux Falcon 7X et Falcon 2000 plus récents. Le potentiel étant néanmoins estimé à une dizaine voire une quinzaine d'années supplémentaires, l’aéronautique navale, qui manque de moyens aériens pour assurer la surveillance des espaces maritimes décide de récupérer ces quatre Falcon qui, après un chantier important mené à l'usine Dassault de Mérignac ont subi une modification de leur structure afin de recevoir un radar de surveillance, une boule électro-optique rétractable, des consoles, système de mission, ainsi que des hublots d’observation même si l'installation d’une trappe ventrale pour le déploiement de chaînes SAR n'a pas été retenue car elle impliquait des modifications en profondeur, d'autant que cet équipement n'est semble t-il d’expérience que peu utilisé par les quatre Falcon 50SURMAR réceptionnés neufs au début des années 2000. Ce Falcon 50, le deuxième à avoir subi ces modifications, a donc intégré la Flotille  24F basée à Lann-Bihoué en Bretagne, et permet à la Marine Nationale d’intervenir jusqu’à 1000NM de sa base, contrairement aux hélicoptères Dauphin SP ou aux deux EC 725 qui sont limités en rayon d’action et plus rapidement que les Atlantique. Une bien belle machine à refaire au soleil.


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11-04-2016 : 32 – cn 32 : Quelques minutes après l'armée de l'air, la marine nationale nous faisait l'honneur de pointer le bout de son nez à Châteauroux avec un avion plus petit. Il faut remonter à la fin des années 1960 pour voir émerger le Mystère X qui prendra par la suite le nom de Falcon 10, plus facilement prononçable aux Etats Unis où le constructeur Français à bien l'intention de concurrencer les Learjet ou autres HS-125 alors les références sur le marcher mondial. A cette même époque, la Marine Nationale souhaite acquérir un appareil capable de réaliser des missions de calibrations , radar, plastron, acquisition/ détection d'objectifs, formation des pilotes aux radars et au vol sans visibilité, ainsi que des vols VIP concernant les autorités de la Marine ou les ministres. Elle passe donc commande auprès de Dassault portant sur six appareils baptisés Falcon 10MER pour « Marine Entraînement Radar » spécialement traités contre la corrosion marine et équipés de réacteur différents. Le premier Falcon (ici en photo) effectue son premier vol le 12 Mars 1975 et rejoint Landivisiau pour opérer au sein de la SRL (Section Réacteur de Landivisiau). Deux Falcon 10Mer opéreront à partir de 1978 au sein de la 3S avant d'être intégrés en 1997 à la 57S qui exploitait les quatre autres appareils depuis 1981, année de la disparition de la SRL pour être remplacée par cette dernière. En 2006, la Marine réceptionne son premier Falcon 10MER passé au standard 2, chantier engagé par Dassault Falcon Service et consistant à répondre aux normes OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) concernant les équipements et l'instrumentation datant des années 1975 et devant désormais s'adapter à la croissance continue des exigences du trafic aérien civil. Une bien belle allure pour ce petit appareil toujours en service.

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07-09-2015 : 705-LA - E72 : Entrainement d'une petite demi heure pour cet AlphaJet E appartenant à l'Ecole de l'Aviation de Chasse EAC 00.314 opérant depuis la base aérienne 705 de Tours. Cette école, qui prit officiellement ce nom le 1er août 1994, est née en avril 1943 en tant que "Section Chasse" à Marrakech avec une poignée de Curtiss H75-A qui furent rejoints rapidement par des Dewoitine 520. En 1944, la "Division chasse" s'installe à Meknès   où elle devient Centre d'Instruction Chasse (CIC) et fusionne trois ans plus tard avec le Centre de Perfection Chasse (CPC) pour prendre cette fois ci le nom d’École de Chasse, baptisée Christian Martell. Il faut attendre le 31 Mai 1961 pour voir l’École s'implanter sur la BA109 de Tours avec ses T-33 et Ouragan venus de Meknes. En 1965 on peut apercevoir le nombre "314" inscrit sur les flancs des appareils, symbolisant le GE314 (Groupement École) qui vient d’être décrété, et dans le même temps, la base reçoit sa nouvelle dénomination en tant que BA705. 1979 est en rapport avec la photo puisqu'elle marque l'entrée en service de l'Alphajet au sein de l’École. 1981 marque un tournant car après 30 ans de bons et loyaux services, le T-33 tire sa révérence avec un bilan impressionnant de 3327 élèves formés en 478 118 heures. Aujourd'hui l'Alphajet est omniprésent à Tours malgré la menace d'un déménagement de l’École vers Cognac en raison entre autre de la gêne sonore et de la proximité immédiate d'une agglomération de 300 000 personnes mais rien ne semble avoir été décidé. pour en revenir à cet AlphaJet, il arbore depuis peu l'insigne de l’EIV 3/4 Limousin, l’Aigle de l’escadrille 1.GC I/9.

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ESMAT à Châteauroux est toujours en activité ?

En Polynésie, le Falcon X est plus connu sous le nom de Guardian. Il y en a un qui est basé à Papeete au sein de la 25F. Ses principales missions : Surmar, Evasan, recherche en mer, déplacements officiels.
Je n'ai jamais eu la chance de voyager dessus, mais quelques uns de mes collègues, oui. Moi, je n'ai pris que le Casa
Voici un lien vers la 25F et ses prouesses :[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] voici le 380 à l’atterrissage sur l’aéroport PERPIGNAN RIVESALTES  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

c'est quelle compagnie, ce A380 ?
pas de nom, sauf qu'on apprend qu'il est greener, cleaner, quieter, smarter

Vol d'essai , sans compagnie le jour de la photo.

je pense qu'il n'avait pas encore ces couleurs définitives, ils faisaient des essais de décollage atterrissage par grand vent , c’était du grand spectacle

l'avion de KADHAFI est toujours stationné sur le tarmac si ça vous intéresse je prendrai et vous mettrai une photo

pat m'a devancé

trapanelle a écrit:  pat m'a devancé

Normal le patron dégaine toujours plus vite que les employés.

PAT13 a écrit:

trapanelle a écrit:  pat m'a devancé

Normal le patron dégaine toujours plus vite que les employés.

pas faux tu connais le proverbe : faut toujours laisser parler le chef en premier sa évite de raconter des conneries qui peuvent nuire à ta promotion

Lui par contre avait un nom de compagnie mais le vol d'essai n'a pas convaincu ses passagers au niveau confort et n'a pas été reconduit .

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