Le(s) livre(s) de la semaine.

A ton âge tu enregistres encore un peu ou bien tu te contentes des images .(je rigole bien sûr)

J'ai surtout du mal à trouver des bouquins qui me surprennent.

Le Nain a écrit:J'ai surtout du mal à trouver des bouquins qui me surprennent.

As tu lu 50 nuances de grey ?? Ca ne doit pas être ta lecture de tous les jours

Khaleesi a écrit:

Le Nain a écrit:J'ai surtout du mal à trouver des bouquins qui me surprennent.

As tu lu 50 nuances de grey ?? Ca ne doit pas être ta lecture de tous les jours

A la réflexion, par rapport à Sade ça doit être un peu "fade"

J'ai lu le premier tome, pas de quoi fouetter un chat. C'est bon pour les pucelles. J'ai lu mieux.

Le Nain a écrit:J'ai lu le premier tome, pas de quoi fouetter un chat. C'est bon pour les pucelles. J'ai lu mieux.

Sérieux ? J'aurai pas cru que tu lises ce genre de bouquins.

Rassure toi, je ne lis ni Musso, ni Lévy. Je suis très polar aussi, mais étranger.

je commence à lire "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir. Je ne sais pas encore ce que ça vaut.

Lenoir, c'est la philo pour les nuls, mais c'est bien fait.

C'est le jour de la fête des grands-mères, chose commerciale et stupide puisqu'avant d'être grand-mère, il a fallu être mère et qu'il existe déjà une fête dédiée.

Là n'est pas le sujet, je vous propose donc un livre sur l'histoire de la vieillesse en occident, histoire de voir comment cet âge de la vie était perçu dans les sociétés anciennes. L'auteur, Georges Minois, est un excellent historien fort abordable, et ce livre sera apprécié par ceux qui s'intéressent à l'histoire des mentalités.

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Le Nain a écrit:C'est le jour de la fête des grands-mères, chose commerciale et stupide puisqu'avant d'être grand-mère, il a fallu être mère et qu'il existe déjà une fête dédiée.

Là n'est pas le sujet, je vous propose donc un livre sur l'histoire de la vieillesse en occident, histoire de voir comment cet âge de la vie était perçu dans les sociétés anciennes. L'auteur, Georges Minois, est un excellent historien fort abordable, et ce livre sera apprécié par ceux qui s'intéressent à l'histoire des mentalités.

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C'est original comme bouquin, effectivement je me demande bien qu'elle évolution il à eu par rapport à nos anciens.

C'est aujourd'hui la journée de la femme, ce qui énerve particulièrement mon épouse quand je lui dis qu'elle a de la chance, qu'elle a droit à une journée comme le bébé phoque ou le cancer et que c'est ce bon Staline qui l'a vraiment lancée.

L'histoire de la deuxième moitié de l'humanité est peu renseignée et on a commencé à s'en préoccuper que récemment.

Il y a une série de livres intitulés Histoire des femmes en Occident qui va de l'Antiquité au XXème siècle qui a été écrit par des historiens sous la direction de Duby qui est fort intéressante. Je n'ai lu que les trois premiers, le XIXème et le XXème m'intéressant que peu. Mais je pense qu'ils sont aussi bien que les autres. C'est chez Tempus, donc ce n'est pas ruineux.

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Les Rois de France avaient un pouvoir qui leur venait de Dieu, ils vaient le pouvoir de guérir les écrouelles. Ce mythe, avec le sacre, faisait d'eux des personnes à part, à mi-chemin entre les hommes et les prêtres.

Un livre célèbrissime a étudié cette coutume dans les monarchies françaises et anglaises, écrit par Marc Bloch, mort trop tôt fusillé par les Allemands pour faits de résistance.





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Pour cette semaine, un sujet un peu plus léger. C'est de l'histoire, mais culinaire. N'y cherchez pas de recettes, mais l'évolution de plats qui ont fait les délices de nos ancêtres, des champignons à l'ail aux fèves au lard, de la fricassée de tripes à l'os en gelée en passant par la poule au pot. Et c'est à consommer sans modération



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Le Nain a écrit:
Pour cette semaine, un sujet un peu plus léger. C'est de l'histoire, mais culinaire. N'y cherchez pas de recettes, mais l'évolution de plats qui ont fait les délices de nos ancêtres, des champignons à l'ail aux fèves au lard, de la fricassée de tripes à l'os en gelée en passant par la poule au pot. Et c'est à consommer sans modération



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Tu ne nous avait déjà pas parlé de ce bouquin ??

Pas dans la rubrique livres.

vas y donnes nous un exemple de quelque chose qui t'a étonné

le gingembre :
"Il était dénommé zenj par les marchands arabes, mot par lequel ils désignaient aussi les habitants de la côte est de l'Afrique et d'où vient le nom de « Zanzibar », où les Arabes allaient chercher le gingembre.
Au XIIIe siècle sainte Hildegarde écrivait au sujet du Zingiber officinale Roscoe « Un homme en bonne santé n'a pas intérêt à en manger, car il le rend stupide, ignorant et lascif. Mais si on est sec et déjà bien affaibli, réduire du gigembre en poudre et en prendre.... dans une boisson.... on améliorera ainsi son état ».
Au Moyen Âge, le gingembre était considéré comme une plante magique aphrodisiaque."

Le poivre :
"Son nom vient du sanskrit pippali, devenu en grec πέπερι (peperi), puis en latin piper. La culture du poivrier est originaire de la côte ouest de l'Inde (côte de Malabar), dans l'État du Kérala, et a gagné d'autres pays d'Asie du Sud-Est, Madagascar et le Brésil. Son utilisation en Grèce daterait de l'épopée d'Alexandre le Grand.

Au Moyen Âge, les épices comme le poivre étaient rares. La conquête d'Alexandrie en 642 par les Arabes marqua le début de ce commerce. Voilà pourquoi les épices les plus rares, comme le poivre, furent utilisées comme monnaie d'échange. De là vient également l'expression « cher comme poivre », ou encore « payer en espèces (épices) ». La richesse d'un noble pouvait être évaluée selon la quantité de poivre qu'il possédait. C'est ainsi que par la suite, les riches Allemands furent surnommés sacs de poivre."

merci Olivier, c'est génial ces anecdotes

Polo31 a écrit:vas y donnes nous un exemple de quelque chose qui t'a étonné

Tout ce qu'il y a dedans, je l'avais de façn disparate, mais ce qui m'a le plus étonné, c'est que le pain n'était pas salé, sauf en bordure de mer. Je l'ignorais totalement.

Pour une fois, je ne vais pas parler d'un livre d'histoire, mais d'un ouvrage de géographie et de sociologie qui parle de la France d'aujourd'hui. Je l'ai lu lors de sa sortie en septembre dernier et j'ai été effaré du constat que fait ce géographe de métier sur l'état de la France profonde.

Le résultat de la lecture de ce livre est que je n'ai pas été surpris des tendances du premier tour des élections qui viennent d'avoir lieu.




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L'histoire de la fécondation et de la naissance chez nos ancêtres est passionnante. Il y avait toutes sortes de rites, de pierres magiques, de fontaines miraculeuses et de saints improbables qui permettaient aux femmes en mal d'enfants de procréer. La naissance avait aussi ses rites, avec ses sage-femmes ignorantes qui parfois causaient la mort de la parturiente.

Tout cela, ce livre le raconte, avec ses diversités régionales. Il n'est pas tout jeune, mais je ne crois pas qu'on ait fait mieux depuis.




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Un membre nous a fourni un lien sur le drame des prisonniers de la presqu'île d'Iges. Voici un des livres sur la guerre de 1870 qui date des années 90, constamment réédité depuis, qui est excellent par sa limpidité et qui va au-delà de la guerre puisqu'il porte la mémoire de celle-ci jusqu'aux années 70 du siècle dernier. Il y a plus complet pour les opérations militaires, celui de Rousset datant des années 1900 et qui est indispensable, mais celui-ci est très bien pour qui veut une analyse rapide et bien faite.



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Nos petits camarades de l'histoire de Paris nous ont fait un petit opus sur la reine Brunehaut. Il est sorti ces dernières années un excellent livre bien pesant écrit par un jeune historien, Bruno Dumézil.

C'est un de ses livres les plus abordables, il en est d'autres dont je ne sais quoi penser tellement ils bouleversent mes certitudes, comme Servir l'état barbare dans la Gaule franque qui est vraiment très, très pointu.

Mais le Brunehaut est très bien, qui change de l'imagerie habituelle qu'on a de cette reine.




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