Petite ballade à Carry le Rouet

Aujourd'hui, nos enfants nous ont offert une sortie  dans un grand restaurant à Carry le Rouet
On c'est régalé
Quelques photos prise avec le téléphone ( désolé pour la qualité)
De notre table, une vue sur le port avec en fond, marquée d'une flêche, ce qui était la maison de Fernadel, qui s'appelle Draïo de la mar ( le Chemin de la mer ) Un escalier descend jusqu'au port qui n'était pas comme aujourd'hui, et son bateau l'attendait là, au mouillage
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La voici de plus près
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Chaude journée, 20°, avec les entrées maritimes , la mer d'huile et le ciel se confondent
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Vue du port depuis la terrasse du restaurant, avec en fond marqué d'une flêche, le souvenir de touristes allemands  lor de leur passage de 1942 à 1944 Il était bien camouflé au pied de la falaise
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Sur le port, petite ballade digestive
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Il fait un temps idéal pour faire de la voile, un voilier sort du port
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Sa voile est établie
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Cap sur Marseille, les veinards Moi qui aime, je suis à terre comme un bigorno
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A la suite 2 vues de la ville depuis l'entrée du port
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Sur cette vue, on devine le fameux souvenir allemand, derrère le personnage en rouge. Hein qu'il est bien camouflé
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Vu de près
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Un dernier regad ver la mer, l'entrée du port avec ses cailloux
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Et les pings (avec l'accent) accrochés à la falaise d'un vingtaine de mètres de haut, devant la maison de Fernandel
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Bonne soirée @micalement LUG13

Super, j'ai toujours aimé les ports, j'y trouve une ambiance très particulière.

Polo
Un port, ça fait réver
C'est une invitation à la ballade ou au voyage
Dans les ports de plaisance il reigne une ambiance, c'est des odeurs certe pas toujours agréable, un cordage qui cliquette contre un mat, un moteur qui démarre, un cordage qui se frotte à un anneau d'ammarage, un crissement d'amortisseur d'amarage, des gents qu'y s'interpellent, le clapotis de l'eau contre la coque des bateaux, le cris des gabians ( mouette) et tous ces bruits pour moi famillier me rendent serein

moi, j'aime surtout le coté changeant des ports...toujours du mouvement, un nouveau paquebot, les Coast Guard US, un bateau de guerre chilien, un beau yacht à la coque comme un miroir, un cargo qui arrive, un autre qui part, les remorqueurs qui leur courrent après un ferry qui sort en balançant un grand coup de corne (de brume), un vieux thonier américain fatigué qui revient du grand Sud, un navire usine espagnol qui vient s'approvisionner, et les voileux qui arrivent du Panama sur des coques de noix.

Un port c'est là ou tout commence et que tout fini.

Je me souviens en parti des paroles d'une chanson  des années fin  60 ou début 70 de Guy Nontempelli  Il m'arrive fredonner ce refrain. La 1er fois que ma chère et tendre m'a enttendu, elle a cru que c'était de moi. Quand je lui ai dit que ça venait d'un chanteur, elle a cru que je déconnais   """ Mais ou tu as été le chercher celui là !!! Jamais entendu parler  "" Je pense que vous aussi

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Quand Je Vois Passer

Quand je vois passer un bateau
J'ai envie de me foutre à l'eau
Et d'enjamber le bastingage
Et vivre entre le ciel et l'eau
Le reste de mon âge.

J'ai envie d'aller où il va
Remonter le long de Java
Descendre à terre, le soir au mouillage
Et rire comme un étranger
D'un rire qui fait éclater
La rose bleue d'un tatouage.

J'ai envie d'aller loin d'ici
Brûler ma vie dans ces pays
Où les cargos éventrent les collines
Aller de Manille à Cuba
Changer le coton en tabac
Et le tabac en cocaïne.

Plonger le poing rongé de sel
Dans le corsage d'arc-en-ciel
D'une chinoise ou bien d'une manouche
Et prendre ses seins tout petits
Comme des œufs au fond d'un nid
Pour les écraser sur ma bouche.

Tailler, le couteau bien en main
Une balafre à mon destin
Et enlacer ces filles malhonnêtes
Qui, par un mouvement des reins
Allument le sang des marins
Au fonds des clandés de Papeete.

Défilant le long du bateau
Regarder les champs de pavots
Semés de filles à la démarche étrange
Le pan de la jupe fendue
Bat l'amble sur des jambes nues
Juteuses comme des oranges.

Quand je vois passer un bateau
Je rêve de me foutre à l'eau
Et n'ai besoin d'autre Sésame
Que d'être là, à mon piano
A rêver sur la gamme.

clandés de papeete : bof, il n'y en a plus beaucoup. Il y en avait davantage quand la Légion était là
On croise parfois de drôles de types en ville : des marins chinois, ces fameux Lascars, descendus des palangriers en escale : trop heureux de mettre le pied à terre après des fois un an de mer, de bagarres et de règlements de compte au couteau. Et même, une fois, un russe qui a fait le tour du monde dans un voilier à peine plus grand qu'une baignoire il faisait la quête pour s'acheter de la nourriture pour repartir. Et des marins marquisiens, avec des manilles inox dans l'oreille et des aspirants japonais qui font leur footing sur le front de mer...