le problème de l'aménagement des zones inondables

les graves inondations qui ont touché le Sud me rappelle la situation actuelle en Polynésie pour toutes les zones de bord de mer. Il y a 30-40 ans , le bord de mer a été urbanisé (sans contrôle) à Tahiti, et aussi dans les autres îles, mais aujourd'hui, on met en place des PGA (Plan Général d'Aménagement) qui classe le bord de mer en zone inondable (en cas de cyclone, de tsunami ou de forte houle). Que peut-on faire pour les gens installés depuis des années ? que peut-on faire pour les écoles, les dispensaires médicaux, les mairies, les casernes de pompiers (un comble !) qui se trouvent dans les zones à risques ? C'est un grave problème, car le risque va augmenter avec la montée du niveau de la mer, et avec l'augmentation de la fréquence des cyclones.
Pour l'instant, il n'y a eu qu'un seul cas à ma connaissance, aux Marquises, où l'Etat a décidé de fermer une école en bord de mer, et de financer la reconstruction à 1 km à l'intérieur des terres. Pour le reste, l'Etat n'a provisionné aucun budget...car ce n'est pas possible, cela couterait trop cher.
En France, il y a eu le cas de la Faute/mer, où l'Etat a racheté les propriétés, mais il a fallu 40 morts

Si les gens étaient moins cons, s'ils ne voulaient pas à toutes fins être au bord de la mer, ou de la rivière, si ils consultaient les vieilles chroniques de la ville (pas à Tahiti, qui n'avait pas de traces écrites), si ils avaient deux doigts de jugeotte, il y aurait moins de problèmes.

C'est la loi de Darwin, les inadaptés meurent.

Ça coûterait trop cher de détruire et reconstruire plus loin dans les terres ? Bah la voilà l'absurdité. Le jour ou tout sera détruit par la mer (et ça arrivera), avec à la clé quelques centaines de morts, ils les trouveront bien les moyens de reconstruire plus loin. Et le prix à payer sera bien plus élevé que s'ils le faisaient tranquillement aujourd'hui.

Le Nain a écrit:Si les gens étaient moins cons, s'ils ne voulaient pas à toutes fins être au bord de la mer, ou de la rivière, si ils consultaient les vieilles chroniques de la ville (pas à Tahiti, qui n'avait pas de traces écrites), si ils avaient deux doigts de jugeotte, il y aurait moins de problèmes.

C'est la loi de Darwin, les inadaptés meurent.

Oui, mais ce serai renier l'histoire que de dire ça. Tu es le mieux placé ici pour savoir que les villes se bâtissaient toujours à proximité immédiate des ressources essentielles. Il fallait se défendre, se nourrir, et commercer. Donc il fallait être à proximité des voies commerciales et par conséquent de la mer.
La mer c'est la pêche, donc la nourriture, c'est une voie navigable, donc une possibilité de commerce. Il ne faut donc pas s'étonner que de tout temps les villes se soient positionnées à proximité de la cote.
Les inadaptés meurent..... Ils ont survécus pendant des milliers d'années grâce aux bienfaits du littorale.
Maintenant cela n'a rien à voir avec ceux qui construisent depuis le la fin du XIXeme, juste pour pourvoir profiter de la vue sur la mer et cela souvent au détriment des lois.

Ce n'est pas par hasard si les villes provençales sont en hauteur. On a dit que c'était pour les fortifier à cause des Sarrasins, mais pourquoi ne sont elles pas redescendues après la fin des incursions, il y a à peu près 900 ans.

Le Nain a écrit:Ce n'est pas par hasard si les villes provençales sont en hauteur. On a dit que c'était pour les fortifier à cause des Sarrasins, mais pourquoi ne sont elles pas redescendues après la fin des incursions, il y a à peu près 900 ans.

Beaucoup sont descendus, j'ai un exemple très concret chez moi. Le village d'origine était en hauteur avant de descendre pour venir dans la plaine. Terrains plus fertiles et proximité de la Garonne. Le village "haut" a d'ailleurs complètement disparut aujourd'hui.

Ah, ton coin est en Provence, c'est nouveau. Mais c'est quand même un bon exemple, il était en haut pour pallier les périodes d'insécurité jusqu'au moment où l'Aquitaine a été intégrée au royaume de France, cette région n'a plus été inquiétée par un ennemi extérieur jusqu'en 1814, alors les gens sont descendus dans la plaine, car le phénomène cévenol n'y existe pas.