l'Homme qui rit...le lecteur qui pleure.

Ne sachant quoi lire, j'ai eu l'idée de me replonger dans les classiques. il paraît que le meilleur roman de Victor Hugo est l'Homme qui rit.

Après 350 pages lues, il ne s'est (presque) rien passé : l'action du roman pourrait se résumer en une demi-page. Par contre Hugo se vautre à longueur de chapitres dans les descriptions et les comparaisons antithétiques avec délectation, comme un goret dans une mare de boue.

Bref, j'ai beaucoup de respect pour l'écrivain, je n'en dirai pas plus de mal, mais j'aurai du mal à finir ce roman. D'ailleurs, y a-t-il une fin à une oeuvre qui n'a pas de commencement ?

Comme quoi les plus grands savent parfois faire du vent avec une plume.

Il faut pas oublier qu'à certaines époques, les écrivains étaient payés à la page ou à la ligne. Donc, plus il y a de descriptions, plus il y a de pages ou de lignes et plus ils étaient payés

J'aime mieux Hugo poète que Hugo romancier.

Heureux de te revoir Le Nain !

Bah, je fais un petit tour quand j'alimente ma rubrique des livres.

D'ailleurs j'étais tombé sur un poème de Hugo à l'oral du bac:

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Le Nain a écrit:Bah, je fais un petit tour quand j'alimente ma rubrique des livres.

D'ailleurs j'étais tombé sur un poème de Hugo à l'oral du bac:

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Zut alors en lisant ce poème tu viens de me faire un bon dans le passé , même avec les années qui passent cela reste toujours aussi beau à lire.

Du 9e siècle au 16e siècle, Harfleur était le principal port de la Normandie, d'où son surnom de « Souverain port de Normandie et Clef du royaume de France ». L’estuaire de la Seine était alors encadré par les ports d'Harfleur sur la rive droite et de Honfleur sur la rive gauche. L’envasement progressif de la Seine et la fondation du Havre en 1517 condamnèrent définitivement l'activité portuaire.

LES REMPARTS D'HARFLEUR (Seine-Maritime) Il y avait 2 ports : le port de commerce (Le bassin du Commerce) et le port de guerre (Le Clos aux Galées). Un pont mobile séparait les deux ports. Le Clos aux Galées était protégé par un rempart, car il fallait se défendre contre les attaques anglaises. La nuit, le port était fermé par une grosse chaîne. Le jour, la chaîne était sous l’eau.

"Harfleur est à cette époque une ville close, un port militaire et un arsenal dit "Clos aux Galées" créé à partir de 1391 par Charles VI au sud de la ville. Le clos est un bassin entouré d'une enceinte fortifiée. Il fonctionne grâce au flux qui remonte le cours de la Lézarde." (Wikipédia)

PAT13 a écrit:

Le Nain a écrit:Bah, je fais un petit tour quand j'alimente ma rubrique des livres.

D'ailleurs j'étais tombé sur un poème de Hugo à l'oral du bac:

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Zut alors en lisant ce poème tu viens de me faire un bon dans le passé , même avec les années qui passent cela reste toujours aussi beau à lire.

C'est marrant on avait ce poème au certificat d'étude en 1966