La dure vie et la mort au bagne!

Je suis tombé sur ce site, narrant la vie des bagnards en Guyanne, bonne lecture!
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C'est pas Polo qu'avais dans ses ancêtres, de la famille au bagne ? Ou le nain, je sais plus...

Luciole a écrit:C'est pas Polo qu'avais dans ses ancêtres, de la famille au bagne ? Ou le nain, je sais plus...

non, c'est moi, mais c'était le bagne de Rochefort

ça devait être terrible quand même de se retrouver loin de tout avec rien, les maladies, les maltraitances, et combien de mecs innocent...

mack53 a écrit:ça devait être terrible quand même de se retrouver loin de tout avec rien, les maladies, les maltraitances, et combien de mecs innocent...

Je te confirme, il en est mort....

Salut  à tous ,
Je vous propose  de lire ce livre émouvant tiré d'une histoire vraie "Les enfants de l'ile du Levant" écrit par Claude Gritti un collègue de mon frère . Je suis sûr que beaucoup d'entre vous ignorait qu'il existait des bagnes pour enfants où malheureusement pour beaucoup ce fut leur dernier voyage.

Au large d’Hyères, les îles d’Or sont parmi les destinations les plus prisées des touristes de la côte méditerranéenne. Parmi elles, l’Ile du Levant, très appréciée par les vacanciers et connue aujourd’hui pour être le Paradis des naturistes. Mais la célébrité de l’île du Levant remonte à bien plus loin dans l’histoire.
Tout commence en 1850, lorsque Napoléon Bonaparte promulgue une loi visant à instaurer des Centres d’Education et de Patronage pour jeunes détenus. Sous un prétexte philanthropique, le gouvernement impérial cherche surtout à vider les rues de Paris des jeunes vagabonds et orphelins en tous genres. Cette décision va alors permettre à de nombreux particuliers d’installer des « colonies agricoles ». Ces établissements privés, institués officiellement avec un but éducatif, vont surtout bénéficier d’une main d’œuvre corvéable à merci avec l’arrivée de jeunes détenus que la société a rejetés.
C’est ainsi qu’en 1861 le comte Henri de Pourtalès, propriétaire de l’île du Levant depuis 1957, reçoit l’autorisation d’ouvrir une colonie agricole pénitentiaire. En février 1861, une soixantaine d'enfants, dont les plus jeunes ont cinq ans, quittent la prison de La Roquette, à Paris, pour gagner l’île du Levant. Pas de vrais durs parmi eux : il y a surtout des petits délinquants, des chapardeurs ou des vagabonds. Ils sont si nombreux ces « va-nu-pieds » qu’on est bien content que le comte Pourtalès les réclame. Après tout, il va les « rééduquer »... Une fois arrivés sur l’île, c’est un traitement tout particulier qui les attend : travail forcé, malnutrition, brimades, sévices. Une nouvelle existence commence pour eux. La pire qu’on puisse imaginer…
Grâce à l’enquête minutieuse de Claude Gritti, nous revivons sur les pas de Devillaz le Savoyard, de Gruner le petit matelot, de Roncelin l'apprenti forgeron, et de plusieurs autres, les souffrances et les révoltes de ces émouvants enfants bagnards. Le récit se lit d’une traite : richement documenté et sans tomber dans la sensiblerie, l’auteur tient avant tout à nous faire partager une réalité passée, un épisode peu glorieux de l’histoire de France.
Dix pour cent de ces jeunes enfants sont morts là-bas. Avec ce livre, Claude Gritti les sort de l’oubli.

Fils d'un marchand de bois et charbon du Lavandou , Claude Gritti est passionné par la pêche et par les iles d'Or . Un jour , au Levant , il découvre le cimetière du bagne. Une centaine de jeunes forçat y reposent. Tout comme la stèle qu'il leur a érigée , ce livre leur rend hommage.

je ne connaissais pas du tout cette histoire.

En 1850, ce n'est pas Napoléon Bonaparte, Mais Louis Napoléon, son neveu qui deviendra Napoléon III deux ans après.

Les colonies agricoles sont les ancêtres des maisons de correction. j'aimerais connaître le taux de mortalité de la population de cette tranche d'âge à la campagne à cette époque. 10% ne me parait pas exagéré. Ce sont des époques dures, mais la colonie agricole n'est pas le bagne non plus, du moins celui de la Guyane. Celui de Nouméa semble avoir eu moins de mortalité, question de climat.

Le Nain a écrit:En 1850, ce n'est pas Napoléon Bonaparte, Mais Louis Napoléon, son neveu qui deviendra Napoléon III deux ans après.

Les colonies agricoles sont les ancêtres des maisons de correction. j'aimerais connaître le taux de mortalité de la population de cette tranche d'âge à la campagne à cette époque. 10% ne me parait pas exagéré. Ce sont des époques dures, mais la colonie agricole n'est pas le bagne non plus, du moins celui de la Guyane. Celui de Nouméa semble avoir eu moins de mortalité, question de climat.

Tu as parfaitement raison pour Napoléon car ce dernier est décédé en 1821,  j'ai fait un copié collé d'un article pris sur le net avec cette erreur.

Voici ce qui est écrit en couverture à la fin du livre.

En février 1861 , un convoi 'une soixantaine d'enfants de cinq à vingt et un ans sort de la prison de la Roquette à Paris. Leur destination : la plus sauvage et la pus belle des iles d'Or , Le Levant. Ils seront les premiers pensionnaires de la "colonie agricole" de Sainte-Anne dont le propriétaire est le comte de Pourtalès . En autorisant les bagnes privés pour mineurs , l'empereur Napoléon III entend débarrasser les villes et les campagnes des innombrables gavroches , vagabonds et orphelins qui les peuplent.
Il y là Jean Devillaz , un solide savoyard qui a fui les sévices de son oncle ; Théo Gruner , matelot depuis l'âge de huit ans et arrêté à l'occasion d'une bagarre sur le port de Marseille ; Roncllin , apprenti forgeron ; Beaumais , un jeune aventurier belge.....
Ensemble , ils vont survivre aux brimades , privations , mutineries et évasions qui se succéderont jusqu'à leur libération.
En s'appuyant sur des archive de l'époque et  travers un récit plein de rebondissements , Claude Gritti  à reconstitué l'histoire du plus terrible et plus émouvant des bagnes , celui pour enfants de lîle du Levant.

5 ans ça fait jeune tout de même c'est quasi l'âge de mon fils, je vois mal un enfant de cet âge bosser, trimer dans une colonie agricole, ou bagne

Ça me parait jeune aussi. Je vais voir s'il n'y a pas un bouquin d'époque.

J'ai trouvé ça qui devrait être intéressant. Je le lirai à l'occasion, j'en ai pas mal sous le coude en ce moment.

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