Un petit événement historique

Je suis un homme d'eau, a tel point que j'ai découvert un nouveau fleuve sur une nouvelle terre. Ma rencontre avec les Tula m'a fait reculer mais ce sera trop tard pour moi et pour une immense partie de mes hommes. Je n'ai jamais laissé mon nom à rien, et mon action fut un désastre. Pourtant, je suis à l'origine de grandes choses, et peut être que sans moi les mustangs n'auraient jamais vus le jour. Je suis ?

Jacques Cartier ?

Cortes?

ou gainsbourg pour l'homme d'eau

mack53 a écrit:Cortes?

Impossible mack. CORTES à donner son nom à un détecteur de chez Tesoro.

Luciole a écrit:

mack53 a écrit:Cortes?

Impossible mack. CORTES à donner son nom à un détecteur de chez Tesoro.

Champlain ?

C'est sur qu'en les faisants tous, vous allez tomber dessus

Bon, un indice sous forme de jeux de mot.
Ce sont les cons qui l'adore.....

Hernando de Soto.

Le Nain a écrit:Hernando de Soto.

Bravo à toi

Il est souvent associé à la recherche des mythiques cités d'or. Ces conquistadors me font toujours penser au poème de Hérédia.

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.

Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.

Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;

Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.

Le Nain a écrit:Il est souvent associé à la recherche des mythiques cités d'or. Ces conquistadors me font toujours penser au poème de Hérédia.

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.

Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.

Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;

Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.

Il faut arriver à imaginer aujourd'hui avec nos connaissances, ce que représentaient ces expéditions. Ils devaient être absolument surpris de tout, et l'émerveillement et la peur devaient être d'une intensité incroyable. évidement il y a eu des exactions atroces, mais je pense que regarder les faits avec nos yeux d'aujourd'hui et nos connaissances du monde, est une erreur

Polo31 a écrit: mais je pense que regarder les faits avec nos yeux d'aujourd'hui et nos connaissances du monde, est une erreur

Oui, tout à fait. Même en ayant de bonnes connaissances, il n'est pas facile de s'imaginer comment les gens vivaient et pensaient dans un monde où la vie était chose fragile, la nature une ennemie souvent implacable, où la mortalité infantile était effroyable, que la moindre maladie pouvait vous emmener au cimetière et que les famines étaient choses courantes.

Quand je n'ai pas le moral, je pense à ces gens, ou à mon grand-père qui se prenait des obus sur le coin de la gueule à longueur de temps, et curieusement, mon moral remonte.

Le Nain a écrit:

Polo31 a écrit: mais je pense que regarder les faits avec nos yeux d'aujourd'hui et nos connaissances du monde, est une erreur

Oui, tout à fait. Même en ayant de bonnes connaissances, il n'est pas facile de s'imaginer comment les gens vivaient et pensaient dans un monde où la vie était chose fragile, la nature une ennemie souvent implacable, où la mortalité infantile était effroyable, que la moindre maladie pouvait vous emmener au cimetière et que les famines étaient choses courantes.

Quand je n'ai pas le moral, je pense à ces gens, ou à mon grand-père qui se prenait des obus sur le coin de la gueule à longueur de temps, et curieusement, mon moral remonte.

C'est d'ailleurs un problème soulevé par de nombreux sociologues qui expriment des inquiétudes à propos des guerres soit disant propres.
Le fait que les engagements moderne occasionnent de faible pertes pour les pays développés, il pourrait à terme y avoir une sorte de banalisation de l'acte de guerre.
Le développement des Drones en est une parfaite utilisation. Cette machine permet d'assurer une totale sécurité à son pilote, tout en ayant une force de frappe quasi illimité .
Je ne veux évidemment pas dire qu'il faut des vrais boucheries comme en 14-18, mais c'est une thèse qui tient la route.

J'aurais pas aimé du tout vivre à cette époque là.

Luciole a écrit:J'aurais pas aimé du tout vivre à cette époque là.

Ouaip

Polo31 a écrit:

Luciole a écrit:J'aurais pas aimé du tout vivre à cette époque là.

Ouaip

on comprend mieux pourquoi ils avaient la foi (et pourquoi ils l'ont imposé aux autres). Le seul rempart contre l'inconnu.

olivierh a écrit:

Polo31 a écrit:

Luciole a écrit:J'aurais pas aimé du tout vivre à cette époque là.

Ouaip

on comprend mieux pourquoi ils avaient la foi (et pourquoi ils l'ont imposé aux autres). Le seul rempart contre l'inconnu.

Ouaip

La foi n'a pas toujours été la même. Regardez l'ange au sourire de la cathédrale de Reims, c'est une époque d'expansion où les famines et les guerres sont rares, on sent les gens plus optimistes. Sautons un siècle et demi et nous avons les danses macabres et l'idée de la mort est partout présente, les peuples ont redécouvert les affres de la peste, qui vient tout les dix ou trente ans, des guerres dévastatrices entraînant de grosses famines. Nous nous croyons à l'abri, et rien n'est moins sur.

il faut d ire que l esperance de vie n 'etait pas grande et il faut imaginer que le temps ne s ecoulé pas aussi vite qu aujourdhui en matière de deplacements.