Origine d'expressions de la vie quotidienne.

Nouvelle rubrique suggérée par Polo sur l'origine d'expressions que nous employons quotidiennement sans savoir toujours d'où elles viennent.

Vous avez tous entendu l'expression "être sur la sellette", chose qui n'est jamais agréable pour celui qui s'y trouve. Elle vient de loin, cette expression, de la justice d'avant 1789 pour être exact. La sellette était le petit siège où s'asseyait l'accusé au tribunal. Elle fut remplacée par le banc des accusés après l'abolition de la justice d'Ancien Régime.

Il y a des choses amusantes dans ce domaine...Un bon exemple, "bric à brac", et "de bric et de broc". Expressions du XVIIeme, paraît-il, mais je n'en ai pas trouvé l'origine.

merci pour cette première expression.
Je vous propose "Branle bas de combat".
Les branles étaient le nom des hamacs utilisés par les marin sur les navires anciens. L'origine viendrait donc d'une action qui consistait en cas d'attaque à sortir de son hamac, de le rouler pour dégager l'espace et être prêt au combat.

Une expression dont je ne sais pas si elle existe en province. Ça fait la rue Michel, pour dire que le compte est bon. C'est un jeu de mot sur une rue de Paris qui s'appelle la rue Michel Lecomte, qui se trouve entre la rue Beaubourg et la rue des Archives. Ça fait le compte est devenu la rue Michel, ce qui est incompréhensible à qui ne connait pas cette rue.

très intéressante cette rubrique

Le Nain a écrit:Une expression dont je ne sais pas si elle existe en province. Ça fait la rue Michel, pour dire que le compte est bon. C'est un jeu de mot sur une rue de Paris qui s'appelle la rue Michel Lecomte, qui se trouve entre la rue Beaubourg et la rue des Archives. Ça fait le compte est devenu la rue Michel, ce qui est incompréhensible à qui ne connait pas cette rue.

Le Nain a écrit:Une expression dont je ne sais pas si elle existe en province. Ça fait la rue Michel, pour dire que le compte est bon. C'est un jeu de mot sur une rue de Paris qui s'appelle la rue Michel Lecomte, qui se trouve entre la rue Beaubourg et la rue des Archives. Ça fait le compte est devenu la rue Michel, ce qui est incompréhensible à qui ne connait pas cette rue.

Je connais cette expression et elle est employée par chez moi dans le 13. Je ne sais pas si les jeunes générations la connaissent

J'aime bien cette rubrique , certaines expressions pourront être datées avec plus ou moins de certitude mais pour beaucoup il sera impossible d'en dire l'auteur ou bien à quelle occasion elle fut prononcée pour la première fois , du style se noyer dans un verre d'eau ou il n'a pas inventé l'eau chaude ect...

J'y suis, j'y reste a dit Mac Mahon après la prise sanglante de la redoute de Malakoff en 1855, refusant de se replier malgré les contre-attaques russes. Il eut raison, la chute de ce bastion détermina la chute de Sébastopol et la fin de la guerre de Crimée.

On donna le nom de cette redoute à un quartier de la ville de Vanves aux portes de Paris qui fut érigée en commune au début de la IIIè République.

Monnaie sonnante et trébuchante.
Pour vérifier qu'une monnaie n'était pas fausse ou fourrée ou encore rognée, on la testait en la faisant sonner et en la pesant à l'aide d'un trébuché.
Aujourd'hui cette expression signifie payer en bonne monnaie.

Polo31 a écrit:Monnaie sonnante et trébuchante.
Pour vérifier qu'une monnaie n'était pas fausse ou fourrée ou encore rognée, on la testait en la faisant sonner et en la pesant à l'aide d'un trébuché.
Aujourd'hui cette expression signifie payer en bonne monnaie.

Oui mais pas plus de mille euros en a décidé gros nigaud.

PAT13 a écrit:

Polo31 a écrit:Monnaie sonnante et trébuchante.
Pour vérifier qu'une monnaie n'était pas fausse ou fourrée ou encore rognée, on la testait en la faisant sonner et en la pesant à l'aide d'un trébuché.
Aujourd'hui cette expression signifie payer en bonne monnaie.

Oui mais pas plus de mille euros en a décidé gros nigaud.

PAT13 a écrit:

Polo31 a écrit:Monnaie sonnante et trébuchante.
Pour vérifier qu'une monnaie n'était pas fausse ou fourrée ou encore rognée, on la testait en la faisant sonner et en la pesant à l'aide d'un trébuché.
Aujourd'hui cette expression signifie payer en bonne monnaie.

Oui mais pas plus de mille euros en a décidé gros nigaud.

Qui c'est , "gros nigaud" ?

olivierh a écrit:

PAT13 a écrit:

Polo31 a écrit:Monnaie sonnante et trébuchante.
Pour vérifier qu'une monnaie n'était pas fausse ou fourrée ou encore rognée, on la testait en la faisant sonner et en la pesant à l'aide d'un trébuché.
Aujourd'hui cette expression signifie payer en bonne monnaie.

Oui mais pas plus de mille euros en a décidé gros nigaud.

Qui c'est , "gros nigaud" ?

Manche longue et manche courte , l'homme au scooter.

PAT13 a écrit:

olivierh a écrit:

PAT13 a écrit:

Polo31 a écrit:Monnaie sonnante et trébuchante.
Pour vérifier qu'une monnaie n'était pas fausse ou fourrée ou encore rognée, on la testait en la faisant sonner et en la pesant à l'aide d'un trébuché.
Aujourd'hui cette expression signifie payer en bonne monnaie.

Oui mais pas plus de mille euros en a décidé gros nigaud.

Qui c'est , "gros nigaud" ?

Manche longue et manche courte , l'homme au scooter.

Cui-là ?
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olivierh a écrit:

PAT13 a écrit:

olivierh a écrit:

PAT13 a écrit:

Polo31 a écrit:Monnaie sonnante et trébuchante.
Pour vérifier qu'une monnaie n'était pas fausse ou fourrée ou encore rognée, on la testait en la faisant sonner et en la pesant à l'aide d'un trébuché.
Aujourd'hui cette expression signifie payer en bonne monnaie.

Oui mais pas plus de mille euros en a décidé gros nigaud.

Qui c'est , "gros nigaud" ?

Manche longue et manche courte , l'homme au scooter.

Cui-là ?
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Ouilleeeeeeeeeeee

Une expression un peu (beaucoup) tombée en désuétude. Elle a fêté Pâques avant les Rameaux se disait d'une fille qui était enceinte avant d'avoir célébré ses noces.

Le Nain a écrit:Une expression un peu (beaucoup) tombée en désuétude. Elle a fêté Pâques avant les Rameaux se disait d'une fille qui était enceinte avant d'avoir célébré ses noces.

je la connaissais

Ça tombe comme à Gravelotte vient évidemment de la bataille du même nom qui fut particulièrement sanglante, où le feu des canons fut extrêmement nourri, qui fut longtemps indécise et qui vit à la fin une victoire relative des coalisés allemands. Un peu d'audace de la part de Bazaine aurait pu changer la donne, mais il prescrivit un repli sur Metz qui s'avérera fatal pour son armée.

A noter qu'un jeune lieutenant allemand échappa à la mort lors de l'assaut par la garde prussienne du cimetière de Saint-Privat, il s'agissait du futur maréchal et président du Reich Hindenbourg.

Maintenant, ce ne sont plus que les gouttes d'eau qui tombent, comme au moment où j'écris, il y a un bon orage.

Le Nain a écrit:Ça tombe comme à Gravelotte vient évidemment de la bataille du même nom qui fut particulièrement sanglante, où le feu des canons fut extrêmement nourri, qui fut longtemps indécise et qui vit à la fin une victoire relative des coalisés allemands. Un peu d'audace de la part de Bazaine aurait pu changer la donne, mais il prescrivit un repli sur Metz qui s'avérera fatal pour son armée.

A noter qu'un jeune lieutenant allemand échappa à la mort lors de l'assaut par la garde prussienne du cimetière de Saint-Privat, il s'agissait du futur maréchal et président du Reich Hindenbourg.

Maintenant, ce ne sont plus que les gouttes d'eau qui tombent, comme au moment où j'écris, il y a un bon orage.

Il tombe des cordes , des hallebardes , il pleut comme vache qui pisse ect...

Moi je connaissais ça tombe comme à Stalingrad.

se reposer sur ses lauriers
c'est donc, au figuré, se contenter de ses premiers succès (et de la couronne de lauriers qui va avec) et arrêter là les efforts pour essayer d'en avoir de nouveaux.

On pourrait faire un autre jeu: donner la définition de l'expression et essayer de trouver cette dernière.

Polo31 a écrit:se reposer sur ses lauriers
c'est donc, au figuré, se contenter de ses premiers succès (et de la couronne de lauriers qui va avec) et arrêter là les efforts pour essayer d'en avoir de nouveaux.

La couronne de laurier qui récompensait le général vainqueur lors de son triomphe à Rome, mais un esclave qui se tenait derrière lui susurrait à son oreille Memento mori, souviens toi que tu vas mourir. Une autre variante était Respice post te! Hominem te esse memento. Regardes autour de toi, souviens toi que tu n'es qu'un homme.

PAT13 a écrit:

Le Nain a écrit:Ça tombe comme à Gravelotte vient évidemment de la bataille du même nom qui fut particulièrement sanglante, où le feu des canons fut extrêmement nourri, qui fut longtemps indécise et qui vit à la fin une victoire relative des coalisés allemands. Un peu d'audace de la part de Bazaine aurait pu changer la donne, mais il prescrivit un repli sur Metz qui s'avérera fatal pour son armée.

A noter qu'un jeune lieutenant allemand échappa à la mort lors de l'assaut par la garde prussienne du cimetière de Saint-Privat, il s'agissait du futur maréchal et président du Reich Hindenbourg.

Maintenant, ce ne sont plus que les gouttes d'eau qui tombent, comme au moment où j'écris, il y a un bon orage.

Il tombe des cordes , des hallebardes , il pleut comme vache qui pisse ect...

Un petit oubli , lorsqu'il pleut fort on dit aussi qu'il tombe des pierres du moulin.