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Mon ancêtre ....( seconde partie)

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Mon ancêtre ....( seconde partie) Empty Mon ancêtre ....( seconde partie)

Message par CHYVER Jeu 19 Mai - 8:12

Chronologie détaillée

Entre 1542 et 1546

Avec Gaspard de Coligny, il participa aux guerres d'Italie : bataille de Cérisolles en 1544, dans le Piémont

Avant 1548

Protestant très tôt ( avant 1547 ). A la suite d'une condamnation par contumace, il fut contraint pendant cinq ans à une vie errante entre le Gâtinais, l' Auxerrois et Genève

1548 – 1552 Genève

Il se fit enregistrer comme habitant de Genève le 3 Mai 1549 ( Source Huguenote) et s'installa au Domaine de Bossy, village proche de l'actuel Ferney-Voltaire, dans une région viticole, à une dizaine de kilomètres de la vieille ville de Genève.


1552 - 1556 En France

- En 1552, Il bénéficia d'une lettre de rémission du Roi Henri II et revint en France
- En 1555 il vivait près de Dordives
- En 1556 il fut un des tout premiers pasteurs calvinistes circulant en France, ouvrant le chemin de la Réforme à diverses familles nobles, dont l'épouse de Coligny, son suzerain.

1555 - Première expédition au Brésil

Gaspard de Coligny, grand amiral de France, séduit par les nouvelles des conquêtes en Amérique du Sud fournit à l 'Amiral de Bretagne Nicolas de Villegagnon, 2 navires de 200 tonneaux et une somme de 10 000 francs pour monter une expédition vers le Brésil, avec l'autorisation de Henri II d'y fonder une colonie.

Villegagnon partit du Havre de Grâce le 12 Juillet 1555, accompagné de soldats et d'ouvriers. Une tempête l'obligeât à se réfugier dans le port de Dieppe. Il reprit la mer le 14 Août, passa par les Canaries, arriva aux îles du Cap Vert le 8 Septembre 1555 et après un long voyage atteignit le 13 Novembre 1555 une petite île située à l'entrée de Guanabara, qui se nommera plus tard « baie de Rio de Janeiro » . Trop petite et exposée aux vagues, il pénétra plus en avant dans la baie, jusqu’à une autre île, un peu plus grande. Il y construisit un fort qu'il appela Coligny.
Ce fort était destiné à les protéger des attaques des indigènes et des Portugais. Il donna au continent le nom de « Terre antarctique ».

Il n'avait avec lui que 80 hommes !!

Il expédia ensuite un des navires en France pour signaler son arrivée, vanta les richesses du pays, l'accueil des indigènes et demanda qu'on lui envoie des renforts, en particulier quelques « théologiens » de Genève.

Peu de temps après leur arrivée, des troubles se produisirent. Un interprète normand, qui entretenait une liaison avec une femme indigène, fut mis en demeure de l'épouser ou de la renvoyer. Cet homme, avec une trentaine d'autres, nourrit le projet d'assassiner tous les autres Français. Trois écossais de l'expédition avertirent Villegagnon qui étouffa la rébellion en mettant à mort les 3 chefs et en réduisant à l'esclavage leurs complices.

1556 - Départ de Corguilleray pour le Brésil

Philippe de Corquilleray, Sieur du Pont qui s'était retiré, à un age avancé, près de Genève, fut sollicité par Gaspard de Coligny pour participer à une expédition destinée à apporter du renfort à la colonie située dans la baie du futur Rio de Janeiro. Il accepta la proposition après quelques hésitations

Il partit le 19 novembre 1556 pour le Brésil.

Il était accompagné de 13 prêtres de Genève, enrôlés volontairement pour annoncer l'évangile

La flotte de Chaudet ( armateur protestant honfleurais) finit par être prête pour l’appareillage. Les navires étaient au mouillage dans le « havre du dedans », le long du Quai Saint Étienne qui ne portait pas encore ce nom. ( Le quai St Étienne est celui qui se trouve sur le Vieux Bassin, devant la Mairie actuelle de Honfleur , il mesure environ 130 mètres de long !) Suffisant pour accueillir les 3 navires ? Les manœuvres devaient être délicates !) Quant au bout de bief qui permet la sortie du bassin vers l'avant port, il est très étroit et ne mesure pas plus de10 mètres de large !! Ces mesures du bassin sont celles d'aujourd'hui. Or, le « vieux bassin » a été agrandi au 17 e siècle. Il était donc encore plus petit à l'époque des faits ! Ce n'est pas vérifié mais il est probable qu'au 16 ème siècle, le vieux bassin n'était pas fermé par une porte d'écluse et subissait les marées ( fortes en baie de Seine ) laissant les navires sur la quille dans la vase, à marée basse.

-- « La Petite Roberge », avec Bois Le Comte à bord, faisait office de navire amiral.
80 passagers y avaient trouvé place.

--« La Grande Roberge » avait pour capitaine le Sieur de Sainte-Marie, dit L’Espine, hobereau honfleurais. Son fief se trouvait sur les hauteurs d’Honfleur, entre Equemauville et Gonneville. Le Sieur de Sainte Marie dit l’Espine avait 120 personnes à son bord.
--« La Rosée », le troisième bâtiment, était commandé, aux dires de Jean de Lery, par un certain Bois-Rosée, précisément. Ils étaient 90 sur « La Rosée », dont les futurs « truchements » ( interprètes) et leur mère adoptive. Cette dernière et les six fillettes dont elle avait à s’occuper, étaient les premiers colons de sexe féminin de l’histoire, à quitter le sol de France.
Jean de Léry, avec sa naïveté habituelle, ne manqua pas, le moment venu, de rapporter la réaction des indiens locaux « Topinambous » lorsqu'ils virent arriver les jeunes filles ; «  les sauvages du dit pays n'en ayans jamais vu auparavans que dévêtues furent bien ébahis à leur arrivée !!

Après avoir négocié fruits, gibiers et eau douce sous la protection des « pierriers » du bord - ancêtres des canons embarqués - la flotte reprit sa route vers le sud, en direction de la Baie de Guanabara. Il firent escale à Cabo Frio le 26 Février 1557 puis ils arrivèrent le 7 mars 1557, après 108 jours d'un voyage plein de péripéties, à Guanabara ( Rio de Janeiro )

t7 Mars1557 – 4 Janvier 1558 - La cohabitation

Villegagnon, emporté par l'esprit de controverse, retourna au catholicisme et interdit aux Pasteurs protestants de prêcher. Il imposa une véritable dictature religieuse et politique aux membres de la colonie ! Non seulement Chartier ne revint pas, mais les autres Pasteurs, de Léry, et du Pont s'embarquèrent pour la France le 4 Janvier 1558 à bord d'un navire breton, le « Jacques »

Ce navire n'avait pas parcouru 5 lieues qu'une voie d'eau découragea 5 des passagers qui décidèrent de revenir à la rame sur un petit canot, à leur point de départ. Villegagnon leur fit tout d'abord bon accueil, mais en but à une hostilité générale et ne craignant que révoltes il s'imagina qu'ils n'étaient revenus que pour saper son autorité et que leur navire était caché dans les environs. Il résolut donc de les mettre à mort comme hérétiques. En conséquence, il rédigea les questions auxquelles il leur demandait de répondre dans un délai de 12 heures.

Le plus lettré d'entre eux, Jean du Bordel, rédigea une profession de foi qu'il signa ainsi que ses compagnons sauf André de la Fon qui promit d'abjurer sa foi. Les autres furent précipités dans la mer du haut d'un rocher que Jean du Bordel gravit en chantant des psaumes et des cantiques pour exhorter ses compagnons à le suivre dans le martyre.( 9 Janvier 1558 ) Loin de calmer les esprits, cette exécution les aigrit davantage et augmenta les troubles de Villegagnon. En proie à de sombres terreurs, il ne tarda pas à disperser tous les autres membres de la colonie sur les cotes du Brésil.
Ils tombèrent l'un après l'autre sous les coups des Portugais et des Espagnols. Ainsi échoua une des plus belles entreprises de Gaspard de Coligny

Philippe de Corguilleray et ses compagnons décidèrent alors de rentrer en France en utilisant le navire « Le Jacques », qui était en escale dans la baie de Guanabara où il était venu chercher différents produits destinés à être revendus en France : du bois « rouge » du Brésil, utilisé en teinturerie, des singes, des perroquets, du poivre, du coton etc..

« Le bateau fut prêt pour le départ le 4 Janvier 1558, tout le monde embarqua immédiatement et le départ fut donné. Y compris l'équipage, le nombre de passagers était de 45 personnes, plus le capitaine, Martin Beaudouin, du Havre
On continua de gouverner tantôt à l'est tantôt à Ï' ouest, qui n'étoit pas notre chemin car notre pilote, qui n'entendoit pas bien son métier, ne sut plus observer sa route; et nous allames ainsi dans l'incertitude, jusqu'au tropique du cancer où nous fûmes pendant quinze jours dans une mer herbue. Les herbes qui étoient sur l'eau étoient si épaisses et si serrées, qu'il fallut les couper avec des coignées pour ouvrir le passage au bateau. Là un autre accident faillit de nous perdre, notre canonnier faisant sécher de la poudre dans un pot de fer, le laissa si longtemps sur le feu qu'il rougit et la flamme ayant pris à la poudre, donna si rapidement d'un bout à l'autre du navire qu'elle mit le feu aux voiles et aux cordages. Il s'en fallut peu qu'elle ne s'attachât même au bois, qui étant goudronné n'auroit pas manqué de s'al!umer promptement et de nous brûler vifs au milieu des eaux. Nous eûmes quatre hommes maltraités par le feu, dont l'un mourut peu de jours après, et j'aurois eu le même sort si je ne m'étois couvert le visage de mon bonnet qui me garantit J'en fus quitte pour avoir le bout des oreilles et les cheveux grillés. »

Nous étions, continue-t-il au 15 d'Avril il nous restoit environ cinq cens lieues jusqu'à la côte de France. Nos vivres étoient si diminués malgré le retranchement qu'on avoit déja fait sur les rations, qu'on prit le parti de nous en retrancher la moitié et cette rigueur n'empêcha point que vers la fin du mois toutes les provisions ne fussent épuisées Un rat étoit plus estimé qu'un bœuf sur terre. Le prix en monta jusqu'à quatre écus. On les faisoit cuire dans l'eau avec tous leurs intestins qu'on mangeoit comme le corps. les pattes n'étoient pas exceptées ni les os qu'on trouvoit le moyen d'amollir.

Et Dieu nous tendant la main du port, fit la grâce à tant de misérables étendus presque sans mouvement sur le tillac, d'arriver le 24 Mai 1558, à la vue des terres de Bretagne. (probablement devant « Hodierne »

1559 Retour à Genève

En 1559, Philippe VI de Corguilleray est réfugié à Genève, avec d'autres gentilshommes français. Il possède une petite terre de faible valeur dans le pays de Gex et une pièce de vigne dans la " franchise de Genève " à Prégny, tout près de l'aéroport actuel de Genève et du palais des Nations Unies...

Philippe VI inscrit son fils Hector ( 19 ans) à l'université protestante de Genève, où ce dernier commença ses études qui durèrent jusqu'en 1562. Il regagna la France après le décès de son père en 1571

Philippe VI revient en France fin 1559 ou au tout début de 1560 avec ses amis, émigrés comme lui.

La conjuration d'Amboise

À la mort du roi Henri II le 10 juillet 1559, les protestants espèrent obtenir la fin de la répression, mais le jeune roi François II a confié le gouvernement aux Guises, garants en France de la religion catholique, et partisans d'une politique d'une grande fermeté envers la religion réformée. Le supplice d'Anne de Bourg en décembre marque cette détermination. Le duc de Guise, François et son frère le cardinal de Lorraine sont les oncles maternels de la jeune reine Marie Stuart et exercent par l'intermédiaire de celle-ci, un ascendant sur le roi. Ils dirigent l'essentiel de la politique royale et sont convaincus d'être en droit de réprimer le protestantisme en s'appuyant sur l'Édit d' Écouen.

L'échec de la conjuration

Au cours du mois de février et de mars, les Guises reçoivent plusieurs avertissements sur l'existence d'un complot. Dans l'ignorance, ils pensent tout d'abord qu'il s'agit d'un complot fomenté par l'étranger. Puis, le 12 février, ils sont informés de la réalité de la conjuration par Pierre des Avenelles, un avocat parisien. Le 22 février, ils décident de transférer le roi et la cour, du château de Blois à celui d' Amboise, bien mieux protégé. Les défenses du château sont renforcées.

Les conjurés, qui avaient prévu leur action pour le 1er mars 1560 la remettent au 16 mars. Grâce à des complicités sur place, certains conjurés arrivés en avance, préparent l'arrivée du gros des troupes protestantes. Mais les Guises font fouiller les alentours d' Amboise, et les premiers conjurés sont arrêtés le 10 mars. Jusqu'au 16 mars, les arrestations se multiplient, de manière pacifique le plus souvent. Les protestants espèrent pouvoir exprimer au roi leur doléance avant d'entamer l'action. Mais l'attaque surprise des huguenots commandés par Bertrand de Chandieu (frère du pasteur Antoine de Chandieu) le 17 mars effraye la cour et les rebelles, rapidement matés, sont punis avec une extrême sévérité : la plupart des conjurés sont pendus aux balustrades du château, les autres sont noyés dans la Loire ou massacrés par la foule. Le 19 mars, Jean du Barry est tué dans la forêt de Château-Renault par des cavaliers. Son corps est ramené à Amboise. D'abord attaché à une potence sur le pont avec une pancarte indiquant « chef des rebelles », il est ensuite coupé en cinq morceaux et les parties de son corps sont exposées aux portes de la ville.

Il y eut plusieurs milliers de conjurés dont 1200 à 1500 périrent de différentes façons. Pendus, noyés, égorgés par les forces du Duc de Guise,

1561 – 1562

Philippe de Corguilleray échappa à la répression qui en suivit puisqu'on retrouva sa trace en 1561 et 1562, mais son compagnon, Adrien de Villemaugis fut exécuté en 1560 Le frère de ce dernier, François Beauvais de Villemongis, devint un chef militaire huguenot connu pour sa violence et sa cruauté et fut exécuté en 1572.en Place de Grève en présence du roi Charles IX , de Catherine de Médicis et du futur Henry IV, puis exposé au gibet de Mont-faucon. Son cadavre fut dépouillé et mutilé par la populace. Il fut le premier des Briquemault à ne pas être inhumé dans l'église de Briquemault.

En 1561, de Corguilleray étant devenu agressif et belliciste, Coligny dut l'écarter de l'entourage de sa femme, Charlotte de Laval.

Il participa en 1562 à de multiples combats locaux, assurant la jonction entre Coligny et Maraffin de Guerchy, chef redouté des protestants auxerrois

Décès après 1562

- Il mourut obscurément, on ne sait où, avant 1564, laissant plusieurs enfants à son épouse Marguerite, présente à un acte du secteur de Sommecaise le 1 juillet 1568

- Selon des sources protestantes, il serait décédé après 1571 ?

- après son décès, la vigne de Pregny fut vendue à un certain Joseph Fossa.( né à Cremone, Italie en 1522 et décédé à Genève en 1598 ) "Bourgeois de Genève" ) Membre du Conseil des Deux-Cents)

Nota : Le conseil des deux-cents, dit aussi le « Magnifique conseil des deux cents » (sic) est une assemblée législative cantonale apparue vers 1526 à Genève et d'autres grandes villes suisses. Il disparut suite aux troubles consécutifs à la Révolution Française

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Message par damau Jeu 19 Mai - 8:39

Merci pour ce pan d'Histoire
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Message par PAT13 Jeu 19 Mai - 12:28

Un sacré travail Mon ancêtre ....( seconde partie) 3775794825 , félicitation car cela a du prendre des heures et des heures (années) de recherches pour obtenir un tel résultat , j'en reste admiratif.
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Message par LUG13 Jeu 19 Mai - 13:41

Bravo
Une vie bien remplie Que d'aventures, de rebondissements
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Message par CHYVER Jeu 19 Mai - 16:11

PAT13 a écrit:Un sacré travail  Mon ancêtre ....( seconde partie) 3775794825  , félicitation car cela a du prendre des heures et des heures (années) de recherches pour obtenir un tel résultat , j'en reste admiratif.



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Message par Le Nain Jeu 19 Mai - 16:29

N'oublions pas que François de Guise est parent de François II, Marie Stuart est sa nièce. De toutes façons, cette conjuration ne pouvait qu'échouer, trop de gens dans la confidence.

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